Comme c’est souvent le cas sur ses projets, Chloé Robichaud se laisse imprégner par un personnage d’abord et avant tout. Pour « Les jours heureux », son troisième long métrage, produit par Item 7, c’est Emma, une cheffe d’orchestre qui lui apparaissait comme une protagoniste particulièrement intéressante de par son caractère plutôt inédit au grand écran. C’est ce qui l’a menée vers le monde de la musique classique, puis, dans une réflexion post-#moiaussi, à aborder le thème de l’emprise psychologique. « Cette toxicité vient de quelque part. Elle prend beaucoup racine dans nos familles. Il y a parfois une passation de la violence au sein de nos proches », raconte la cinéaste, rencontrée par Qui fait Quoi en marge du Toronto International Film Festival (TIFF) où le film est présenté en première mondiale.