« Tant que j’ai du respir dans le corps », le film plus libre de Steve Patry
Pour son troisième long métrage documentaire, « Tant que j’ai du respir dans le corps », Steve Patry souhaitait s’attarder à la détresse grandissante et au vieillissement qui frappe le milieu de l’itinérance dans les espaces urbains. Sensible à la réalité des personnes plus vulnérables, le documentariste a été particulièrement interpellé par cette double peine qui touche ceux et celles qui se retrouvent dans la rue durant l’hiver. Ses recherches l’ont mené vers l’équipe Itinérance où des intervenants travaillent à la fois sur le terrain, en clinique ou avec le SPVM. De là, il a déployé une démarche marquée par la liberté, tant du point de vue de la réalisation que de la production.