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    « Minuit quelque part », bientôt en tournée dans 25 villes du Québec Zachary Bastille, Sophie Breton, Alexandre Carlos, Cai Glover, Yoherlandy Tejeiro Garcia, Lila-Mae Talbot. Photo: Sylvie-Ann-Pare

    « Minuit quelque part », bientôt en tournée dans 25 villes du Québec

    14 février 2024, 07h00
         |      Article rédigé par Yves Tremblay     

    Une grande tournée québécoise amènera dans pas moins de 25 villes le spectacle « Minuit quelque part », qui a réalisé sa première à Montréal à Danse Danse le 6 février dernier. Le lendemain, les metteures en scène de La Résistance, Lydia Bouchard et Merryn Kritzinger, ainsi que deux interprètes, Sophie Breton et Zachary Bastille, rencontraient le public après la frénétique performance qui réunit 10 danseuses et danseurs. Qui fait Quoi / Le Lien MULTIMÉDIA rapporte ici quelques sujets abordés pendant la discussion autour de cet ensemble de tableaux de huit différents chorégraphes, une proposition originale 100 % québécoise et peu commune par sa forme, qui évoque des mouvements dans la nuit à travers la danse contemporaine, urbaine, pop… le tout au fil de compositions musicales électrisantes d’Alex McMahon.

    « Quand l’Agence Mickaël Spinnhirny nous a approchées avec cette commande, ils sont venus avec cette idée de minuit, de ce qui nous rassemble dans la nuit, raconte Merryn Kritzinger à propos du début de cet ambitieux projet. On s’est questionnées sur les choses qu’on fait la nuit, quels sont les trucs les plus profonds en nous qui nous font sortir, qu’est-ce qui nous fait questionner, rêver le soir… On a donné des tableaux et les chorégraphes avaient carte blanche là-dessus. La cohérence entre les différents tableaux qu’on voit ce soir, c’est énormément grâce aux autres niveaux, d’autres couches qu’on ajoute aux chorégraphies, dont la musique, les éclairages, les costumes, qui viennent établir les liens entre les collaborateurs, concepteurs et conceptrices, comme si on passait à travers une soirée tous ensemble dans cet univers. »

    « On avait très envie en fait que ce ne soit pas un gala où on voit différents chorégraphes, ajoute Lydia Bouchard, créatrice pluridisciplinaire et également juge au concours de danse télé « Révolution ». On voulait que ce soit une oeuvre qui se tienne debout toute seule. C’est pour ça que c’est important qu’on en profite pour reconnaître des écritures chorégraphiques, mais c’est comme un recueil de nouvelles : ça se tient, c’est autour d’un même thème, c’est dans le même livre, mais il y a des humeurs différentes, un peu partout. C’est l’envie de s’étourdir la nuit, mais aussi cette espèce de transe qui touche à l’état de grâce de danser, de se dépasser, d’aller au-delà de soi-même. On a vraiment des interprètes extraordinaires parce que danser tout ça dans la délicatesse et dans les nuances de chaque chorégraphe, c’est titanesque. »

    Avec Zachary Bastille, Sophie Breton, Alexandre Carlos, Véronique Giasson, Cai Glover, Kyra Jean Green, Katerine Leblanc, Danny Morissette
    Photo : Sylvie-Ann Paré

    Avec beaucoup de diversité dans ses segments et quelques accessoires singuliers (voiles blancs, ventilateurs, urnes, confettis métalliques brillants, etc.), sur le rock électro, le glitch hop, le jazz ou le chant baroque d’Handel, la dizaine de danseurs au complet se trouve pratiquement toujours sur scène. Une personne de l’assistance mentionne d’ailleurs les nombreuses portées qu’exécutent les danseurs et les danseuses, soulignant l’épreuve physique que représente la pièce. « Le plus grand défi de ce projet-là, c’est les différentes formes chorégraphiques, indique pourtant l’interprète Sophie Breton. Se mettre au diapason, changer notre état d’esprit, ça demande un autre niveau de performance. Physiquement, on s’entraîne, on est en forme ! Mais ces changements rajoutent une couche d’intensité. »

    « Travailler 10 ensemble, ça nous pousse, renchérit Zachary Bastille, participant vedette de l’émission « Révolution », notamment. Cette peer pressure nous stimule positivement, ça nous communique beaucoup d’énergie, tous ensemble. Ç’a un effet d’entraînement bénéfique. »

    Sophie Breton parle aussi de la façon dont s’est déroulé le développement du projet « Minuit quelque part ». « Généralement, en danse contemporaine, on participe à des processus de création de 3 heures, de 4 heures, étalés sur 2 ans, donc on a le temps un peu de s’immerger. Mais là ici, le défi, on avait 30 heures avec chaque chorégraphe, sur deux mois. Et dans une même journée, souvent – en fait tout le temps –, on voyait deux chorégraphes différents. Finalement, je pense qu’à un certain moment, il faut arrêter de se poser des questions, et on a juste plongé. L’équipe était superbe pour ça : on était tous généreux, et je trouve que c’était ça qui était attrayant en tant qu’interprète. Je vais rencontrer des gens que je n’aurais jamais rencontrés, je vais aborder des choses que je n’aurais jamais dansées. Le plus grand défi, c’était le court temps, l’intensité du moment. » « C’était beaucoup de gymnastique mentale, confirme aussi Zachary Bastille. Se lancer dans un univers le matin et se retrouver dans un autre, complètement différent, l’après-midi. Nous avions aussi la chance d’avoir plusieurs interprètes, comme Sophie, qui avaient déjà beaucoup d’expérience avec certains chorégraphes, dont Virginie Brunelle, par exemple. Alors ces personnes repères pouvaient nous éclairer sur les intentions, qu’est-ce qu’on recherche dans tel ou tel mouvement, trouver des petits trucs, quelques mots qu’on peut se remémorer, un peu comme un mantra, avant chaque tableau dans le fond, puis enfin, juste se lancer. »

    Merryn Kritzinger mentionne qu’un autre défi sera peut-être de conserver l’état d’esprit de chaque chorégraphe pendant toute la durée de la tournée, garder l’intégrité de chaque créateur au terme de représentations qui s’échelonneront sur presque 2 ans au total.

    « On a écrit la dramaturgie, on a proposé des musiques, donc un flot musical pouvait s’établir, un peu comme quand on se construit une playlist, décrit Lydia Bouchard à propos de l’ordre des divers tableaux. Ici, tel ou tel élément, puis ensuite ça, c’est l’fun… Mais c’est un peu une boîte à surprise parce qu’après, les chorégraphes participaient dans le cadre la pièce. Ils auraient pu prendre des solistes, pendant 10 minutes par exemple, mais ils ont tous profité du luxe d’avoir tous ces magnifiques danseurs, et c’est un peu ce qui a créé la suite. Donc on été témoin du développement de tout ça, puis après, on a essayé deux ordres différents. Et je pense qu’on a finalement trouvé celui qui nous plaît. » La co-metteure en scène et chorégraphe souligne enfin qu’il a fallu se mettre à la place du spectateur, pour trouver une fluidité entre « les différentes parties d’un puzzle, imparfaitement imbriquées, mais tout de même digestes. »

    Rappelons enfin qu’aux éclairages, Julie Basse fait des miracles de contrastes et elle crée de prodigieux effets sur les chorégraphies d’Ismaël Mouaraki, Anne Plamondon, Kristen Céré, Marie Chouinard, Virginie Brunelle, Lydia Bouchard, Merryn Kritzinger et Charles-Alexis Desgagnés.

    Pour l’instant, « Minuit quelque part » confirme ces prochaines dates : Québec le 21 mars, Rimouski le 11 avril, Montmagny le 14 avril et Saint-Jérôme le 22 mai.

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