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    « Violence » de Marie Brassard, une pièce hybride puissante et poétique Marie Brassard dans «Violence». Photo: Marlène Gélineau Payette

    « Violence » de Marie Brassard, une pièce hybride puissante et poétique

    26 mars 2022, 07h25
         |      Article rédigé par Yves Tremblay     

    Spectacle maintes fois reporté à cause de la pandémie, la pièce multimédia pour une seule comédienne « Violence », écrite, mise en scène et interprétée par Marie Brassard, prenait l’affiche le 27 mai 2021 au Festival TransAmériques. Juste après des représentations au Centre national des arts à Ottawa, l’oeuvre ambitieuse était présentée à l’Usine C jusqu’au 20 mars 2022. Par ses thèmes et ses prouesses technologiques, le spectacle réussit à embrasser l’horreur et la beauté de plusieurs façons. Voici un bref historique de cette création et un compte-rendu de l’expérience théâtrale unique.

    Née de plusieurs résidences internationales, dont la première à Marseille en 2016 – et d’autres en Allemagne et en Suède –, l’idée se précise parallèlement dans l’imaginaire de Marie Brassard avec une exposition visitée à Tokyo, « Catastrophe et le pouvoir de l’art ». La dramaturge raconte qu’elle a été très touchée par les oeuvres inspirées de diverses tragédies réelles survenues à différents moments de l’histoire du Japon, et comment l’art pouvait les transcender. Plus tard, la comédienne approfondit sa réflexion avec d’autres catastrophes naturelles et celles aussi causées par les hommes. La résonance avec les événements actuels en Europe de l’Est ne pourrait ressortir plus concrètement.

    Seule sur scène, Marie Brassard nous transporte de manière onirique dans un conte parfois inquiétant et flou, parfois en rapport avec l’enfance, d’où se révèlent des questionnements, des angoisses, mais aussi la poésie de la vie et l’émerveillement, notamment à travers l’évocation du regard de sa jeune filleule. Derrière l’actrice, on retrouve trois panneaux alignés à l’horizontale où des animations 3D (de Sabrina Ratté) sont projetées, principalement des paysages plus ou moins abstraits et des décors en perspectives géométriques, d’après une conception technologique vidéo de Guillaume Arsenault, qui enveloppe les déambulations (parfois à contre-jour) de l’interprète-conteuse. Les élucubrations de la protagoniste sont parfois ponctuées, entre autres, de projections de scènes de danse extérieures ou de chansons. Il s’agit de captations de collaboratrices japonaises (la chorégraphe et danseuse Miwa Okuno et la comédienne Kyoko Inarimori) des images de Shingo Ota. À cause de multiples reports des représentations, des limites financières et d’autres soucis reliés à la pandémie, l’équipe japonaise a finalement dû limiter sa présence à ces projections vidéos, alors qu’elle devait originalement partager la scène avec Marie Brassard.

    Dans la forme théâtrale hybride qu’emprunte « Violence », la comédienne utilise le plein potentiel que lui permet l’usage d’un microphone : de ponctuels effets phoniques sur la voix servent notamment à incarner différents personnages. Ailleurs, d’autres effets amplifient des moments d’effroi ou de sarcasme, pour n’en nommer que quelques uns. Enrichi de la musique en direct et de la conception sonore, toutes deux d’Alexander MacSween, l’ensemble audio atteint une qualité exceptionnelle d’une très fine définition. Gabrielle Couillard signe d’ailleurs la sonorisation ainsi que la régie du son de cette expérience puissante.

    Le dispositif scénique comprend en outre un « sous-sol », un palier inférieur judicieusement utilisé, qui est délimité par des lignes pointillées de lumières LED évocatrices de lieux, tel qu’un bord de mer notamment, avec des couleurs et des scintillements appropriés à divers tableaux. Une copie du décor a enfin été construite en Italie, juste avant le début de la pandémie, pour les éventuelles tournées européennes.

    « Violence » est une coproduction de l’Athens Epidaurus Festival (Athènes), du Festival TransAmériques (Montréal), du Théâtre français du Centre national des Arts (Ottawa) et de l’Usine C (Montréal). La pièce a notamment été développée avec le soutien du Fonds national de création du Centre national des Arts en résidence à Montréal, avec le centre artistique Montevideo de Marseille, du Vitlycke Center for Performing Art à Tanumshede (Suède), à l’invitation du Göteborg Dance and Theatre Festival (Suède), du Kinosaki International Art Center (Japon) et du Saison-Morishita Studio de Tokyo.

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