De la lumière et du clair-obscur pour François Gamache
Après une première lecture du scénario de « Vinland », François Gamache visualisait précisément les mêmes images que le cinéaste Benoit Pilon avait imaginé à travers son travail préparatoire. Pour ce premier projet où ils collaborent ensemble, ce fut très facile d’arrimer leur approche, soit une photographie axée sur le clair-obscur lorsque la caméra se promène dans le collège de garçons qui sert de décor au film, et des plans tout en lumière lorsqu’elle suit le frère Jean, un charismatique et progressiste enseignant. Rencontré sur le plateau de tournage, le directeur photo a expliqué les détails d’une démarche beaucoup moins réaliste que les précédents films du réalisateur de « Ce qu’il faut pour vivre ».