Patrice Bengle, un directeur artistique loyal
C’est en tant que chef accessoiriste que Patrice Bengle a amorcé sa carrière derrière la caméra. Après avoir enchaîné les projets, il passe chef décorateur sur « Joyeux Calvaire » de Denys Arcand et, au début des années 2000, devient directeur artistique. Depuis, il travaille sur des projets aussi ambitieux que variés alternant entre les oeuvres d’André Forcier, Léa Pool, Benoît Pilon et François Bouvier. Il se révèle un collaborateur très fidèle en renouant avec le réalisateur de « Réjeanne Padovani » pour « Les invasions barbares » en tant que décorateur et comme directeur artistique pour « Le règne de la beauté ». C’est donc selon toute logique et avec cohérence qu’il occupe la même fonction pour « La chute de l’empire américain », plus récent long métrage du cinéaste québécois.