Le genre « survival horror » demande aux joueurs de se prendre au jeu
Les jeux vidéo de type « survival horror », dont le titre le plus connu est Resident Evil, sont un genre du jeu vidéo qui emprunte le plus au cinéma. Or, si les films d’horreur sont basés sur l’impossibilité pour le spectateur d’agir sur le cours des événements, l’essence même du jeu vidéo veut que le joueur soit actif. Un conflit apparent qui est plus ou moins vrai dans le cas des « survival horror » selon Ewan Kirkland de la Kingston University à Londres. « Souvent dans ce genre de jeu, le développement de l’histoire est la fin du jeu et pas simplement un moyen d’amener le joueur à agir, dit-il. Il faut que le joueur accepte de se laisser prendre, son pouvoir d’action est finalement assez limité. » Ewan Kirkland était présent lors du colloque Thinking After Dark. Le Lien MULTIMÉDIA vous en rapporte les détails.