«EXORCISME / RÉ/DAM/TION / EXTATIQUE» de Peter James. Photo: Dana Michel

La Chapelle Scènes Contemporaines dévoile sa 31e saison

3 septembre 2021, 00h00

Près de 25 spectacles seront présentés au cours de la saison 2021–2022, réunissant plus de 150 artistes et complices (concepteurs et conceptrices, interprètes, etc.), majoritairement de Montréal, mais aussi de Québec, Rouyn-Noranda, Toronto, Calgary, Paris et Londres.

Toutes les disciplines seront représentées : la danse, le théâtre, la musique, le cirque, la performance... mais avant tout, fidèle à son mandat, La Chapelle proposera des projets aux formes hybrides, des expériences et des créations pour la plupart inédites.

Nous retrouverons également leurs rendez-vous récurrents, les Salons acoustiques, le Queer Performance Camp et L’Autre Cirque, pour lesquels les détails de la programmation seront communiqués ultérieurement.

Sans oublier que La Chapelle, c’est également :

12 semaines de résidences techniques offertes aux artistes ;
Récréations, un programme éducatif d’introduction aux arts de la scène contemporaine pour les élèves du primaire ;
La Chapelle plus bilingue que jamais, un programme de surtitrage du français à l’anglais et de l’anglais au français, soutenu pour la quatrième année consécutive par la Fondation Cole.

Saison 2021–2022

À l’automne

La saison s’ouvrira, du 11 au 18 septembre, avec l’artiste multidisciplinaire Elle Barbara, présentée par Danse-Cité. Sa nouvelle création, « AyiboboTM III : Little Dollhouse on the Prairie », est annoncée comme une œuvre expérimentale alliant des formes de la culture populaire et des récits à une réflexion sur la spiritualité vaudou, tout en imaginant et en dévoilant l’expression queer et trans et ses points de recoupement.

Ensuite, les 24 et 25 septembre, l’insaisissable Peter James n’en fera qu’à sa tête et présentera une performance solo de 5 heures, « EXORCISME / RÉ/DAM/TION / EXTATIQUE ». Il sera accompagné pour cela de quelques fidèles collaborateurs et collaboratrices.

Les artistes visuels et musicien·nes/performeur·euses Geneviève et Matthieu quitteront, le temps de quelques soirées du 12 au 15 octobre, leur région de l’Abitibi-Témiscamingue pour nous présenter, dans le cadre du festival Phénomena, « M. Gros », qui tentera de mettre en scène une flore artistique par l’utilisation de scénarios d’espionnage menés par des personnages métamorphes, des sculptures vivantes et un environnement sonore éclectique.

Josiane Bernier se déplacera de Québec les 25, 26 et 29 octobre pour rejoindre le Montréalais Nicolas Cantin dans « Catapulte », à la croisée de la performance et de l’installation.

Talisman Theatre nous proposera, du 8 au 20 novembre, Wildfire, une traduction anglaise signée Leanna Brodie de la pièce à succès « Le brasier » de David Paquet, avec une nouvelle distribution anglophone.

Mélanie Demers retrouvera ensuite la scène de La Chapelle du 29 novembre au 4 décembre pour « Confession Publique », un solo ayant Angélique Willkie comme muse.

Du 13 au 17 décembre, Mykalle Bielinski, seule en scène sur un vélo qui produit l’électricité du spectacle, appliquera, dans « Warm up », la décroissance à son art.

À l’hiver

Deux spectacles seront présentés dans le cadre du Wildside Festival, affilié au Centaur Theatre. D’abord, les 10, 11 et 13 janvier, Jean Bui et Sydney McManus tenteront, dans « 1 , 2, maybe 3 », de coexister dans un espace où corps, tissus et objets s’entremêlent dans des situations incongrues. Étienne Lepage et Frédérick Gravel déploieront ensuite, du 17 au 21 janvier, la notion du pire dans « Logic of the Worst », version anglaise de la très remarquée « Logique du pire », créée au FTA en 2016.

La musique sera au rendez-vous à partir du 2 février, avec le Warhol Dervish Quatuor, autour de 5 fameux quatuors de Beethoven présentés chacun un soir différent et associés, en seconde partie de soirée, à un·e artiste de musique contemporaine ou pop.

De pop encore il sera question les 8, 9 et 10 février, avec Vivek Shraya qui, dans « How To Fail As A Popstar », racontera son parcours, comme une réflexion sur le pouvoir de la culture pop, les rêves, les déceptions et l’autodétermination.

Toujours en février, Danse-Cité présentera à nouveau deux artistes. Andrew Turner, du 16 au 19, avec « 18 P_R_A_C_T_I_C_E_S », explorera le « je » comme une collection de fictions étranges et tronquées. Brice Noeser offrira, quant à lui, du 24 au 27, « Direction assistée », chorégraphie véhiculée par quatre personnes qui s’administrent des rôles et se lancent des défis afin d’éprouver les tours et détours du langage.

Après le très remarqué « Un temps pour tout », créé à La Chapelle en 2019 et repris lors de la dernière édition du FTA, Sovann Rochon—Prom Tep présentera, du 7 au 11 mars, sa nouvelle pièce, « Sam & Angèle », entre musique, danse et art visuel, une exploration du plaisir, du sacré, de l’amour propre et du doute, où la notion d’identité se décortique.

Au printemps

Du 17 au 22 mars, François Blouin nous offrira, avec « En attendant Œdipe », un solo tragi-comique à travers le théâtre, le documentaire et, le plus sérieusement du monde, le clown.

Le thème des cyber-rencontres sera abordé, du 31 mars au 3 avril, dans « L’amour au 21e siècle (selon wikiHow) », spectacle conçu par le collectif Les compagnons baroques, dans lequel chacun cherche à se mettre en scène afin de marchander notre précieux désir d’amour.

Du 7 au 12 avril, Cédric Delorme-Bouchard adaptera pour la scène, avec tout son savoir-faire d’artisan de la lumière, le roman de science-fiction « Les employés », signé par l’écrivaine danoise Olga Ravn.

Ensuite, les 19, 22 et 23 avril, place au cirque, dans sa forme la plus hybride et transversale, avec la première création de Noah Nielsen et Sandy Tugwood, « Sandy and Noah », qui oscillera entre le rituel et la fantaisie.

Les 28, 29 et 30 avril, Enora Rivière, Benoist Bouvot et Vincent Legault co-signeront « manifestement », rencontre entre une performeuse, deux musiciens et bien d’autres personnes, récits et choses.

Simon Portigal collaborera, du 9 au 13 mai, avec cinq artistes montréalais pour « lcr.i.group/2019–2022 », une expérimentation avec la chorégraphie en tant que simple algorithme social.

Ellen Furey et Malik Nashad Sharpe créeront en mai « High Bed Lower Castle », une pièce de danse approfondissant leur recherche sur une esthétique de la différence et de l’autonomie.

Pour conclure cette 31e saison vers la fin du printemps, Naishi Wang viendra de Toronto nous présenter « Face to Face », un duo qui explorera la complexité des émotions humaines qui se trouvent derrière chacun de nos échanges.

Côté pratique

Toujours soucieuse d’être accessible, La Chapelle renouvellera ses deux propositions tarifaires principales :

Jour de fête : un billet au tarif unique de 15 $ pour tous les jours de première.
Forfait 5 : une formule souple et économique permettant d’aller voir soit 5 spectacles seul, ou un spectacle à 5 (toutes autres déclinaisons étant possibles), pour un billet à 20 $.