« C’est pas facile ce qu’on vit en ce moment, a fait savoir François Legault, premier ministre du Québec quelques instants avant son point de presse quotidien. Pour les entrepreneurs, pour les travailleurs, pour nos aînés, pour nos familles et nos enfants, c’est stressant. C’est normal. On comprend. Il faut se rappeler que c’est temporaire. Ce qui est rassurant, c’est qu’on est tous ensemble là-dedans. On va s’entraider. On va s’épauler. Ça va bien aller. Et puis, il faut surtout se rappeler qu’on le fait pour sauver des vies. Plus vite on va tous respecter les consignes, plus vite on va retrouver une vie normale. »
Ça va faire mal à l’économie, on va s’occuper autant que possible des entreprises par la suite. L’annonce d’hier de fermer toutes les entreprises du Québec à l’exclusion des services essentiels a suscité de nombreuses inquiétudes et questionnement. Il a notamment fait mention des entreprises métallurgiques qui ont besoin de maintenir une certaine activité et ne peux pas fermer du jour au lendemain. François Legault a indiqué que quelques ajustements seront apportés à la liste des services essentiels.
Il a également indiqué lors de son point de presse que selon une discussion qu’il a eu avec Justin Trudeau, premier ministre du Canada, les chèques d’urgences attendus par de nombreux Québécois doivent être émis après le 6 avril. [NDLR : cette information n’a toutefois pas été confirmée par le gouvernement fédéral].
Au cours des prochains jours, une liste des organismes en manque de ressources sera mis en place.
« C’est normal d’être stressé avec ce qu’on vit, a lancé François Legault sur son fil Twitter. Il faut se rappeler que c’est temporaire et qu’on le fait pour sauver des vies. Ce qui est rassurant, c’est qu’on est tous ensemble là-dedans. #cavabienaller »
François Legault a indiqué qu’il était conscient du défi que représentait l’ordonnance de fermeture pour des entreprises oeuvrant dans des secteurs qui connaissent une pénurie de main d’oeuvre, citant le secteur des technologies de l’information.
Il comprend, dit-il, que certaines entreprises craignent de perdre leur lien d’emploi avec des salariés qu’ils seraient obligés de mettre à pied. Il est au fait de la piste évoquée, notamment, par Serge Godin dirigeant de CGI, de mettre en place des subventions salariales pour aider les entreprises à maintenir des emplois plutôt que mettre à pied leur personnes. Cette possibilité aurait été fait l’objet de discussion entre les deux paliers de gouvernement.