Ce qui s’annonçait pour être une 10e édition historique sous le signe des rassemblements s’avère plutôt un casse-tête insolvable pour les organisateurs des festivités entourant le 31 décembre. En effet, Montréal en fêtes n’aura pas lieu cette année.
Les organisateurs ont décidé de prendre une pause afin de discuter avec leurs partenaires, revoir la structure de financement de l’événement et repenser son modèle économique pour le futur. La décision crève-coeur d’annuler l’édition 2022 ne s’est pas faite facilement.
« La gratuité a toujours été centrale à notre mission et aujourd’hui nous devons revoir entièrement notre modèle et notre financement si l’on veut que la gratuité de l’événement survive... J’espère que nous arriverons à convaincre nos partenaires de l’importance d’un soutien financier actualisé à la réalité d’aujourd’hui », déclare Dimitri Soudas, président du conseil d’administration de Montréal en fêtes.
« L’inflation galopante, la pénurie de main d’oeuvre et le sous financement public font en sorte que l’organisation de la 10e édition est impossible », rajoute Dimitri Soudas.
Présenté chaque année depuis 2013 dans le Vieux-Montréal et au Vieux-Port, Montréal en fêtes rejoint chaque année près de 200 000 festivaliers qui profitent de ses activités gratuites. Que ce soit pour se rassembler sur les diverses places publiques aménagées et ambiancées pour l’occasion ou pour assister au fameux Party du Nouvel An, avec son grand spectacle musical suivi de feux d’artifices, les citoyens sont au rendez-vous en grand nombre depuis 2013.
Devenu une véritable tradition, le Party du Nouvel An Montréal en fêtes est depuis 2017 le plus grand événement du genre au Canada, générant d’importantes retombées économiques et touristiques pour la ville et ses commerçants.
« Montréal et ses citoyens ont besoin plus que jamais d’activités gratuites durant la période des Fêtes. Nous sommes confiants que nos partenaires privés et publics auront à coeur de soutenir la mission de l’événement afin que nous revenions plus forts, et toujours gratuitement, en 2023 », mentionne Martin Durocher, cofondateur et vice-président du conseil d’administration.