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    [PODCAST] L’AQT dévoile les quatre finalistes du Prix PDG de l’année Benoit Martel, Luc Filiatreault, Sarah Legendre Bilodeau et Stéphane Garneau. Photo: Courtoisie

    [PODCAST] L’AQT dévoile les quatre finalistes du Prix PDG de l’année

    22 mai 2022, 07h25
         |      Article rédigé par Sophie Bernard     

    Moment important de l’année pour l’AQT, le Prix PDG de l’année AQT – Investissement Québec 2022 vient mettre en lumière un·e PDG qui s’est particulièrement illustré·e au cours de l’année. Comme l’événement n’a pas eu lieu l’année dernière, cette année, quatre PDG se retrouvent en lice : Benoit Martel, de R2i inc., Luc Filiatreault, de mdf commerce, Sarah Legendre Bilodeau, de Videns Analytics, et Stéphane Garneau, de Micro Logic. À quelques semaines du gala, l’AQT les a réunis pour voir comment ils et elle sont devenu·e·s PDG, comment leur leadership a contribué à la croissance de leur entreprise, de quelle façon leur administration a eu du rayonnement sur l’entreprise et sur le rayonnement de l’industrie techno et quels sont leurs engagements envers l’AQT ou sur d’autres organismes à caractère social.

    Pour paraphraser Simone de Beauvoir, naît-on PDG ou le devient-on ? Si l’on se fie aux quatre PDG en lice pour le Prix PDG de l’année AQT – Investissement Québec 2022, la fibre entrepreneuriale peut arriver au plus jeune âge. Stéphane Garneau croit qu’il l’avait dans ses gênes, en commençant par devenir entraîneur de basketball dès le secondaire. Et, après avoir eu des emplois en gestion et en redressement d’entreprises, il s’est dit que son tour était venu alors qu’il a acquis MicroLogic en 2012. « Mais, dans ma tête, j’étais PDG depuis l’âge de 15 ans », confie-t-il. La passion des affaires est née encore plus tôt chez Sarah Legendre Bilodeau. Déjà au primaire, elle ramassait des coquillages dont elle faisait des bracelets qu’elle vendait. Luc Filiatreault, de son côté, a commencé par distribuer un journal local dans sa jeunesse, puis deux autres. Comme cela devenait trop lourd à porter pour lui, il a embauché d’autres jeunes pour faire la livraison. « Je me suis même essayé au collège militaire parce que je voulais devenir pilote. Mais, on ne commence pas comme général, il faut d’abord être soldat », s’amuse-t-il à dire.

    Pour devenir PDG, il faut avoir quelques traits de caractères bien trempés. Cela prend une grande motivation et une tendance à ne pas s’arrêter selon Sarah Legendre Bilodeau : « Tout est dans la vision, la motivation et, surtout, la passion, dit-elle. Il faut être capable de mener une équipe et de leur donner de la motivation, au-delà de nous-mêmes. » Stéphane Garneau croit aussi qu’il faut avoir une tête de cochon. « Il faut savoir trancher et donner la direction et, parfois, à contre-sens des gens qui nous entourent, ajoute-t-il. Il faut aussi être capable de mobiliser l’équipe, c’est là qu’on devient entrepreneur. « J’ajouterai qu’il faut être inspirant pour nos gens, souligne de son côté le PDG de mdf commerce. Il n’existe pas une seule forme de gestion, on peut être Elon Musk ou un gestionnaire rassembleur. » Benoit Martel estime qu’un bon PDG implique ses gens pour créer du succès à l’interne et les rendre autonomes. Il prône également la transparence et l’importance d’entretenir un environnement propice.

    Or, chaque PDG a sa propre approche. « Je me vois comme un père de famille, explique le PDG de Micro Logic. Cela revient beaucoup quand je parle avec mes employés. Comme dans une famille, il faut se donner le droit à l’erreur. Il faut de la compassion, être humain et laisser les gens s’épanouir. » La PDG de Videns Analytics abonde dans le même sens, soulignant qu’il faut savoir faire confiance, peu importe l’expérience et l’expertise de chacun. « Il faut avoir une vision et les amener dans notre bateau », dit-elle. « On dit de moi que je suis très à l’écoute et disponible, enchaîne Benoit Martel. On doit être transparent, le but étant de travailler ensemble et d’avancer ensemble. » Au sein des valeurs de mdf commerce, explique Luc Filiatreault, on retrouve la notion de « Care about our colleagues ». Il a bien essayé de trouver une formule en français, mais le mot « care » semble le mieux coller à sa vision. « Avant tout, je suis passionné par l’être humain, souligne-t-il. De la réceptionniste au programmeur IA, je veux savoir ce qui les fait triper, eux. Ça devient contagieux. »

    Chacun des quatre PDG a également à coeur de faire rayonner l’industrie des technologies à divers niveaux. Le PDG de R2i inc. s’implique depuis 2018 dans Portage, un programme de réadaptation en toxicomanie et de formation à l’emploi. « Par exemple, en décembre dernier, on voyait des partys de Noël être annulés et on trouvait que c’était dommage pour les restaurateurs, raconte-t-il. Alors, nous avons donné la nourriture aux jeunes de Portage. Je crois qu’on a un rôle social comme entrepreneur. » Luc Filiatreault, de son côté, s’est impliqué très tôt dans la section locale de la fondation Fais-Un-Voeu, qui réalise un souhait des enfants atteints de maladies graves. « J’ai commencé par l’activité 48 heures à vélo dans mon entreprise, se souvient-il. Je me souviens m’être promené avec mon vélo pendant une activité de l’AQT pour embarquer d’autres entrepreneurs. On a atteint jusqu’à 50, 60 entreprises dont certaines ont un taux de participation de 100 % de leurs employés. » L’activité 48 heures à vélo continue d’attirer les entreprises et, d’une trentaine de voeux au départ, la fondation est passée à 150, 160 voeux par année. S’investir auprès des enfants malades le force à rester humble.

    Sarah Legendre Bilodeau a choisi de donner son temps et son énergie aux femmes en technologie, particulièrement en intelligence artificielle et en valorisation des données. « Je suis une femme en technologie, en IA et en valorsisation des données, précise-t-elle. Chez nous, nous avons la parité, mais en fait, nous avons fait très peu d’efforts : ce sont les femmes du domaine qui viennent nous voir. En TI, nous avons tout pour nous, c’est un devoir de redonner. » Videns Analytics a par ailleurs collaboré à la mise en place de l’Observatoire québécois de l’autisme, une cause qui tient à coeur à sa PDG.

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