Le Printemps numérique poursuit le projet Jeunesse QC 2030

Ce projet, qui s’inscrit dans l’Axe 3 de la politique jeunesse, favorise l’acquisition des compétences numériques et l’accès à la technologie, afin de prévenir l’apparition ou l’élargissement d’une fracture numérique entre les milieux, ce qui permet à ces jeunes de devenir des citoyennes et des citoyens éclairés.

Malgré la pandémie, le SAJ a travaillé avec ses partenaires gouvernementaux et de la société civile afin de maintenir son engagement de présenter un nouveau plan d’action à l’image de la jeunesse québécoise. Le 13 juin, le premier ministre du Québec a dévoilé en conférence de presse l’ensemble des mesures déployées du Plan pour accompagner la jeunesse au cours des trois prochaines années.

Jeunesse QC 2030 : le projet du Printemps numérique

« Avec la transformation numérique, les jeunes sont appelés à s’orienter vers les métiers à haute composante technologique et à maitriser les outils numériques dans tous les aspects de leur vie. De ce fait, il est extrêmement important de leur offrir des occasions de s’ouvrir aux possibilités du numérique et de les encourager à développer leurs compétences », souligne Guillaume Aniorté, président du conseil d’administration du Printemps numérique.

Dans l’objectif d’aller à la rencontre des jeunes âgés de 13 à 29 ans et de connaître leurs réalités face au numérique, le PN poursuit son volet activités jeunesse avec, entre autres, les Cafés numériques virtuels, afin de donner accès à la technologie et prévenir l’apparition ou l’élargissement d’une fracture numérique.

De récentes statistiques parlent d’elles-mêmes :

• 85% des emplois qui existeront en 2030 n’ont pas encore été inventés [Institute for the Future – 2017] ;
• La demande pour des talents qualifiés en numérique au Canada atteindra 305 000 d’ici 2023, pour un total de plus de 2 millions de travailleurs dans l’économie numérique [Conseil des technologies de l’information et des communications – octobre 2019].

Jeunesse QC 2030 se déploie aussi autour des axes de recherche et de concertation. Le Printemps numérique, en collaboration avec la Chaire de recherche du Canada sur les enjeux socioculturels du numérique en éducation de l’UQAM, publiait en 2020, Cultures et inégalités numériques : usages numériques des jeunes au Québec, le rapport de la chercheur et sociologue Amina Yagoubi : « Dans un contexte de transformation numérique, il faut être vigilant face aux fossés qui peuvent se creuser et qui risqueraient d’exclure une partie de la population du développement futur, social, économique et culturel de notre société ».

Également, une Table de concertation intersectorielle et interrégionale sur la littératie numérique a été mise sur pied en 2018 pour permettre à différents acteurs d’échanger et de collaborer autour d’enjeux liés à la littératie numérique chez les jeunes.