Les différentes relations du « survival horror » aux corps selon Bernard Perron
Le corps, que l’on oublie souvent au cinéma, est souvent un indicateur de l’efficacité du genre horreur. Les réactions physiques des spectateurs déterminent pour ainsi dire la réussite ou l’échec d’un moment d’épouvante. Cette relation se trouve amplifiée dans le jeu vidéo. « Le plaisir du joueur dans le jeu vidéo est kinesthésique, explique Bernard Perron, professeur à l’Université de Montréal. La relation entre le corps du joueur et sa représentation en avatar ne peut être ignorée. Non seulement mon corps réel a un impact sur le jeu, le simple fait de cligner des yeux peut avoir des conséquences terribles, la vibration de la manette me rappelle l’aspect physique de l’expérience que je vis face à mon écran. » Le Lien MULTIMÉDIA était présent lors de la conférence donnée par Bernard Perron lors du colloque Thinking After Dark.