RIDM : Julien Elie montre comment « La garde blanche » sème terreur et violence au Mexique
Grave et lumineux à la fois, le troisième et percutant long métrage de Julien Elie expose la terreur et la violence des entreprises privées, souvent américaines ou canadiennes, qui déplacent les populations (ici mexicaines) en s’appropriant leurs terres pour y installer des mines, des parcs d’éoliens ou des barrages hydroélectriques. Par le biais de milices mercenaires issues des narcotrafiquants, ce que l’on nomme la « garde blanche », ces compagnies n’hésitent pas à faire assassiner ceux qui s’opposent à leurs projets d’extraction. Il s’agirait d’une certaine forme d’invasion, dans un pays dont on pille les ressources depuis plus de 500 ans.