La formation de psych-rock japonais de sept musiciens TEKE::TEKE annonce la sortie de leur album « Shirushi » le 7 mai prochain via Ray-On au Canada et Kill Rock Stars partout ailleurs, en plus d’une performance à SXSW Online, du 16 et 20 mars.
Le groupe partage également leur nouveau single « Meikyu », accompagné d’un vidéoclip animé par le guitariste du groupe Serge Nakauchi-Pelletier, et la chanteuse, actrice et artiste visuelle Maya Kuroki. « Quand nos plans d’embaucher un.e animateur.trice sont tombés à l’eau, Maya et moi avons décidé de prendre les choses en main », dit Serge Nakauchi-Pelletier. Maya Kuroki ajoute : « J’ai fait des dessins et des peintures, et nous avons utilisé tous les outils à notre disposition, appris un nouveau logiciel au fil du travail sur le clip ».
Diffusé en primeur via Under the Radar, « Meikyu » (« labyrinthe » en japonais) va droit au but avec ses guitares/basses tout aussi féroces qu’hypnotiques, alors qu’un rythme tribal accompagne les souffles lointains d’une flûte et d’un trombone. « Musicalement, nous voulions un motif rapide et répétitif à l’effet hypnotisant », le groupe explique. « La chanson raconte l’histoire d’un jeune personnage essayant de fuir un esprit maléfique ayant pris l’allure d’une maison labyrinthique à l’atmosphère psychédélique, inspirée des visuels du film d’horreur japonais "Hausu" », ajoute Maya Kuroki.
« Shirushi » (« signe des grands changements à venir ») est inspiré par la pratique japonaise de kintsugi, l’art de réparer les pots cassés en recollant les morceaux à l’aide de joints en or, argent ou platine. « Il y a toujours quelque chose de prometteur qui vient après la destruction », explique Serge Nakauchi-Peletier. « Après vient le renouveau, et nous pouvons recommencer à apprendre ».
L’album fusionne ballades classiques japonaises, surf rock, rock psychédélique, pour former une série de chansons qui servent de trame sonore à une saga de films épiques et excentriques. Le groupe incorpore également des instruments traditionnels, et des influences des bandes sonores japonaises des années 60 et 70, tout en donnant l’impression de venir d’un futur lointain.
La formation TEKE::TEKE a vu le jour en 2018 lors d’un spectacle hommage à Terauchi. Dans le cadre de cet événement, qui ne devait réunir les musiciens qu’un seul soir, les futurs membres de TEKE::TEKE ont interprété des reprises comme Chidori. Le groupe a ensuite rapidement trouvé sa signature originale en ajoutant à ses rangs l’actrice, artiste visuelle et chanteuse Maya Kuroki. La chanson originale Kala Kala plonge dans un univers où guitares empreintes de distorsion, flûte, cymbales et trombones appâtent l’auditeur avant de le lancer dans un tourbillon de batterie brutale et de riffs de guitares dédoublés. Et c’est près d’une minute plus tard que Maya entre en scène, derrière ses iconiques lunettes à larges montures, pour nous envoûter de son chant singulier en japonais, sa langue maternelle.