Foreign Diplomats.
Photo: LePigeon
Foreign Diplomats, le quintet indie-pop, réitère avec la libératrice « Charger »
La jeunesse indocile (mais pas insensible pour autant) dévoile une double flamme par le biais d’un second extrait presque trop estival pour les jours de février. Honte à celui qui s’en plaint. On s’imagine sans mal prendre la route, la pédale au plancher, les cheveux au vent, et ce n’est pas déplaisant. Du tout. L’été pourrait même commencer maintenant qu’on n’en serait pas fâché. Sans nous promettre l’arrivée immédiate des beaux jours, Foreign Diplomats se permet tout de même de jumeler la sortie de son nouveau single à l’annonce de son retour sur la ville, en tant que tête d’affiche, le 7 juin aux communément appelées Foufs.
Armés des chansons qui composeront le nouvel album attendu cette année, les cinq promettent un spectacle « rempli de sueur et de surprises » pour amorcer la plus vibrante saison de l’année. La raison qu’ils nous donnent : parce que « le rock y’a qu’ça d’vrai ». Rappelons-nous que les derniers spectacles montréalais du groupe remontent à 2017 (au Café Campus et dans le cadre du festival Mile Ex End). Pas que les gars ont chômé, au contraire, ils étaient plutôt occupés à tourner en France (2017) ou un peu partout au Québec avec la tournée « Diplovages » (avec les grands amis de Choses Sauvages).
Avec « Charger », cette nouvelle chanson au refrain habile réalisée par Jace Lasek (Land of Talk, The Besnard Lakes, Suuns), le groupe montréalais composé d’Élie Raymond (écriture, voix, guitares, claviers), Charles Primeau (guitares, voix), Thomas Bruneau Faubert (claviers, voix), Tony L. Roy (basse, claviers, voix) et Lazer Vallières (batterie et percussion) — ici accompagné par Ariel Comtois (saxophone) et Emie Leclerc (voix) — continue de disposer l’argenterie à sa place
« J’ai rêvé de deux mélodies que j’ai décidé de transformer en chanson, commente Élie Raymond. "Charger" est donc le résultat de deux rêves. Elle parle de mon désir de rester proche des choses qui m’inspirent et qui me rendent heureux. Il y a mes origines, les Laurentides : sa neige, son silence paisible. Il y a aussi une fille : vouloir rester près d’elle, et de tout ce qu’elle représente… mais avec tout cet amour vient aussi la pression d’être à la hauteur ! »
Les pièces que les cinq surdoués posent une à une sur la table, depuis l’an dernier, laissent présager un festin. Il ne reste qu’à patienter pour goûter ce qui le complétera…
En spectacle
- 5 avril 2019 : Le Cactus, Victoriaville **
- 6 avril 2019 : Le Zaricot, Saint-Hyacinthe **
- 24 mai 2019 : La chasse-galerie, Lavaltrie **
- 7 juin 2019 : Les Foufounes Électrique, Montréal — rentrée montréalaise
** Tournée « Diplovages », en co-plateau avec Choses Sauvages.
