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    Chronique : L’opéra « Tomates » de l’Orchestre d’hommes-orchestres, à l’Usine C, jusqu’au 18 janvier «Tomates». Photo: Charles-Frédérick Ouellette

    Chronique : L’opéra « Tomates » de l’Orchestre d’hommes-orchestres, à l’Usine C, jusqu’au 18 janvier

    18 janvier 2019, 06h00
         |      Article rédigé par Yves Tremblay     

    L’Épopée acadienne du prince Simon se transpose en opéra baroque multimédia, éclaté et politique, dans « Tomates », une oeuvre collective de l’Orchestre d’hommes-orchestres (ODHO), présentée à l’Usine C jusqu’au 18 janvier 2018.

    Rencontré après la première, Simon Drouin, membre de l’ODHO qui crée de façon collective depuis ses débuts il y a 17 ans, explique que le projet de la troupe de Québec a cette fois été initié par deux d’entre eux. Dans une forme de collage se sont ensuite greffés les inputs des divers musiciens/comédiens/chanteurs, autour de la fable ainsi que du texte « À nos amis », du Comité Invisible, un groupe d’auteurs anarchistes international, qui critique la société capitaliste et dont le noyau se trouve principalement en France.

    Le comédien Simon Drouin décrit la naissance de ce spectacle : « Au départ on avait un projet de jeu de caméra en direct, et d’un retournement. On voulait filmer en première partie, pour diffuser tout de suite après. C’était à deux caméras à l’origine et ç’a évolué. Ici, on voulait aborder évidemment un sujet plus politique que dans d’autres de nos productions. Certains membres de l’ODHO avaient déjà travaillé à partir de textes du Comité invisible, en d’autres circonstances, et on se disait que ça pourrait être intéressant de plonger là-dedans. Quant à la musique, on voulait initialement inclure des titres chantés, des phrases, qui parlent d’elles-mêmes, et de les mettre en musique. Par exemple « La crise est un mode de gouvernement » et en travaillant ces pièces-là, on voulait aboutir sur le mode opéra, ce qui explique la musique classique, ou baroque ici, cette musique savante. En mettant en musique ces titres chantés, on s’est trouvé à les rallonger et c’est devenu des chansons. On a alors ressenti le besoin d’aller chercher quelqu’un de professionnel et on a trouvé Lysiane Boulva, claveciniste. Elle est arrivée avec son vocabulaire et on a petit à petit joint nos autres instruments autour d’elle. »

    Pendant que se déroule la première partie de l’opéra « Tomates », sont tournées en direct, dans le désordre, les scènes qui constitueront le conte de la deuxième partie sur écran. Simon Drouin précise : « On tourne toujours le même film, mais il est refait à chaque représentation. Nous nous basons sur une séquence de clips, qui ne se font pas chronologiquement, mais tournés au moment qui est le plus opportun. Au deuxième acte, ces clips indexés, numérotés si on veut, sont mis en ordre mais non-montés (retouchés). Normalement le technicien appuie sur play et tout se passe selon la chronologie de l’histoire. Le moment où tel clip commence ou se termine, tout est en temps réel, il n’y a pas de recoupage. Au cas où, on garde les clips de la veille par exemple, si jamais le signal vidéo ne fonctionnerait pas... »

    La création du projet a duré 4 ans, avec des temps d’arrêt, des « allers-retours » entre les autres spectacles du collectif, selon des résidences à Québec au complexe la Méduse, au Périscope et enfin à la Maison pour la danse.

    Simon Drouin conclut que le projet aura enfin présenté de grands défis : « On a exploré beaucoup de pistes qu’on a complètement laisser tomber au final, et l’enjeu technique était quand même compliqué. C’est comme si en fait l’écriture dépendait de l’intention du défi technique et on devait faire progresser les deux en même temps, alors ce fut assez laborieux, de replonger en résidence de création. »

    Les productions « Joue à Tom Waits » et « Kitchen Chicken » de l’ODHO prévoient de nouvelles tournées en 2019 et l’album « Tomates » paraît le 16 janvier 2019 sur Bandcamp.



    Photos : Charles-Frédérick Ouellett

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