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    Centaur Theatre Company présente « True Crime » du 8 au 27 janvier 2019 « True Crime ». Photo: Centaur Theatre Company

    Centaur Theatre Company présente « True Crime » du 8 au 27 janvier 2019

    8 janvier 2019, 00h00
         |     

    Torquil Campbell, leader du groupe de musique indie STARS, revisite ses racines théâtrales avec « True Crime », présentée au Centaur Theatre du 8 au 27 janvier 2019, en parallèle avec le Wildside Festival du Centaur. Ce récit tordu, alliant l’histoire d’un escroc exceptionnel et l’attrait indéniable ressenti à l’idée de se glisser dans la peau d’un criminel aguerri, fut habilement ficelé par Torquil en collaboration avec le directeur artistique du Crow’s Theatre, Chris Abraham, et Julian Brown.

    Torquil est obsédé par les séries policières télévisées depuis son adolescence. Lorsqu’il a lu, en 2009, que Clark Rockefeller avait été arrêté pour l’enlèvement de sa fille, Torquil l’a reconnu comme étant Christopher Chichester, l’homme qu’il avait vu dans un vieil épisode de « Unsolved Mysteries » dans lequel Chichester était alors recherché en lien avec la disparition de deux personnes.

    Né en Allemagne sous le nom de Christian Gerhartsreiter et servant une sentence à quasi-perpétuité dans une prison de Californie, l’imposteur sans vergogne qu’est Rockefeller a beaucoup de similitudes avec Torquil, notamment un penchant pour les romans de Patricia Highsmith portant sur l’escroc par excellence, le talentueux Tom Ripley. Torquil n’hésite pas à l’admettre : « Lorsque j’ai vu des photos de lui [Rockefeller], j’ai immédiatement remarqué que nous nous ressemblions et j’ai commencé à réaliser que ce que je tentais de faire depuis longtemps était de personnifier quelqu’un qui me ressemblait beaucoup – il essayait d’être un WASP (protestant anglo-saxon blanc), preppy et efféminé de la Côte-Ouest, et c’est exactement ce qu’est ma famille ! [rires] Nous nous ressemblons et nous portons le même genre de lunettes et nous avons les mêmes goûts. La ressemblance commençait vraiment à devenir étrange. Et je me suis surpris à penser : “À quoi ça ressemblerait si j’essayais de devenir cet homme ?”

    « J’aime la romance du crime. » Ces paroles tirées d’une chanson de Morrissey ont touché une corde sensible chez Torqui, qui a affirmé : “J’aime la transgression ; j’aime le moment où quelqu’un décide de faire quelque chose de terrible. Je crois que, d’une certaine façon, Crime et châtiment est le premier roman policier. Ce n’était pas vrai, mais il explorait la notion de ‘Je ne suis qu’une personne ordinaire, vivant une vie ordinaire et je pourrais simplement tuer quelqu’un. Qu’arriverait-il alors ? Quel voile invisible transpercerais-je et quelles en seraient les conséquences ?’ Quelqu’un comme Rockefeller est une personne qui a traversé ce voile et pour qui tout a changé. Je pense que c’est une personne monstrueuse et je ne voudrais pas de lui dans ma vie, mais il y a une sorte d’intrépidité à traverser ce voile que je trouve intrigant.”

    « Je crois que Rockefeller pourrait en fait être un artiste, et cette possibilité me terrifie », déclare Torquil Campbell.

    Chris Abraham mentionne que lorsque Torquil lui a présenté l’histoire de Rockefeller et qu’il a personnifié Clark, « j’ai tout de suite su que je voulais participer au projet. Il existe un lien étrange entre Torquil et Clark qui est abordé dans la pièce. Je l’ai encouragé à entreprendre une correspondance avec Rockefeller et à échanger avec la vraie personne, et non seulement avec ce qui avait été écrit à son sujet. Je suis des plus surpris de la suite des choses. C’est définitivement l’un des projets artistiques les plus bizarres auxquels j’ai participé. »

    Eda Holmes, directrice artistique et générale du Centaur Theatre, commente : « Torquil joue un jeu de passe-passe hallucinant avec la vérité qui emmène les spectateurs dans un tourbillon complètement fou qui les laisse perplexes et exaltés, les poussant à se demander, « mais que vient-il de se passer et quand est-ce qu’on recommence ? » C’est un maître-conteur, issu d’une famille de conteurs, qui étudie la nature même de la célébrité. Sa rencontre labyrinthique avec un artiste obsédé par un artiste obsédé par l’imitation, nous met au défi de chercher la vérité et de distinguer, si nous le pouvons, la limite entre un escroc complexe et une œuvre d’art magistrale. »

    « L’artiste est vu comme une force assez bienveillante dans le monde, mais la source dont l’art émerge est souvent plutôt maléfique, égoïste et sombre. », ajoute Torquil Campbell.

    Bien qu’il soit connu à travers le Canada à titre de leader du groupe Stars, Torquil Campbell a fait ses débuts comme comédien. Torquil est un enfant de la balle. Son père, Douglas Campbell, fut membre fondateur du Stratford Festival, et occupe la scène depuis plus de 50 ans et sa mère est la comédienne et metteure en scène Moira Wylie. Sa sœur est assistante à la mise en scène et à la régie et son épouse Moya O’Connell, est une habituée du Shaw Festival.

    Torquil Campbell a travaillé comme comédien professionnel sur des scènes de New York, dans des salles comme le Lincoln Centre et The Public Theatre, ainsi que dans des productions de Broadway et off-Broadway de « Shopping and F**king » de Mark Ravenhill avec Philip Seymour Hoffman.

    « True Crime »

    • Conversation d’avant-spectacle : jeudi 10 janvier à 19 h dans la galerie du Théâtre Centaur, venez rencontrer le consultant au design Remington Northet découvrez comment il a contribué au parcours créatif de True Crime, du scénario à la scène. Gratuit et ouvert au public.
    • Causerie du dimanche : dimanche 13 janvier 2019 à 12 h 30 dans la galerie de l’étage principal du Centaur Theatre. Joignez-vous à Lucinda Chodan, éditrice en chef de Montreal Gazette, en conversation avec T’Cha Dunlevy, chroniqueur musical de Montreal Gazette et grand adepte des groupes de musique indie. Événement public gratuit et rafraichissements offerts par le Restaurant Bonaparte.
    • La réplique de l’auditoire : jeudi 17 janvier et dimanche 20 janvier. Le public est invité à se joindre à nous après la représentation pour une discussion animée avec Torquil Campbell.

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