L’abonnement à Qui fait Quoi comprend:

  • 250 numéros du Quotidien Qui fait QUoi
  • Mot de passe pour www.qfq.com
  • Revue Qui fait Quoi: 10 numéros par an
  • Revue Qui fait Quoi: Archives et hors série
  • 1 Guide annuel Qui fait Quoi
  • Accès au Guide de la production
  • 1 Guide QfQ COPRODUCTION
  • 1 Hors série Inclusion / Diversité

CONNEXION

  • Abonnement
  • Publicité
  • Contact
  • Guide annuel QfQ
  • Vidéos
  • Podcasts
  • Revue Qui fait Quoi
  • Boutique
  • Télévision
  • Cinéma
  • Scène • Théâtre
  • Musique
  • Animation • VFX
  • Communications
  • Industrie
  • COPRODUCTION
  • INCLUSION • DIVERSITé
  • DOCUMENTAIRES
  • TECHNOLOGIES
  • FORMATION • EMPLOIS
  • EXCLUSIFS
  • SUIVEZ-NOUS

    RSS

    RECEVEZ GRATUITEMENT
    LE QfQ en bref [voir un exemple]

    Ho fatto il mio coraggio de Giovanni Princigalli / Heros fragiles
    [Blogue cinéma]

    Ho fatto il mio coraggio de Giovanni Princigalli / Heros fragiles

    29 décembre 2009, 10h45
         |      Article rédigé par Charles Prémont     

    Ho fatto il mio coraggio de Giovanni Princigalli nous amène dans le monde des immigrants italiens qui ont fondé la petite Italie de Montréal. Cette génération vieillissante, de laquelle sont nées deux autres générations d’Italiens montréalais, est venue au Canada sans connaître la langue, le climat et la culture d’ici. Ils font maintenant partie du paysage de la métropole comme s’ils avaient toujours été ici. Il s’agit donc un voyage dans leurs souvenirs que le réalisateur nous propose en dévoilant un aspect souvent méconnu de l’histoire québécoise.

    Qu’ils veuillent demeurer ici ou repartir sur le vieux continent pour y finir leurs jours, tous les immigrants italiens semblent avoir des anecdotes à raconter. Entre le voyage sur le paquebot pour traverser l’Atlantique, les épousailles entre inconnus qui ne se sont vus que par correspondance, le travail éreintant de l’usine, cette génération d’immigrants n’a pas eu la vie facile. Fuyant la pauvreté, ils ont dû abandonner familles et amis dans l’espoir de trouver une vie meilleure.

    C’est cette ambivalence qui porte le film de Giovanni Princigalli. Des souvenirs heureux, des erreurs qu’on ne referait pas ; c’est avec beaucoup de bonne humeur que le réalisateur a réussi à capter les témoignages de ces mémoires d’une époque passée. Complètement tournée en italien, on sent la proximité que la langue a permise au cinéaste. Si les témoignages restent souvent près de l’anecdote, leur regroupement par thèmes lors du montage a réussi à faire passer le message.

    Filmé à l’épaule avec des moyens visiblement restreints, on ne retiendra pas ce film pour sa photographie même si certains plans sont particulièrement bien réussis. C’est surtout l’utilisation d’archives qui donne la couleur au documentaire. Le montage s’avère efficace et le rythme soutenu nous permet de traverser cette épopée sans ennui. Un film pertinent sur une particularité montréalaise.

    Sur le même sujet

    Intéressé.e à reproduire un article, une photo ou une vidéo ?

    En bénéficiant de notre licence de reproduction, vous pourrez :

    • publier un article dans vos sites Web, dans vos infolettres, dans vos réseaux sociaux, etc.
    • en modifier la longueur
    • recevoir les photos (et vidéos, si applicable) en haute résolution
    • publier les photos (et vidéos, si applicable) dans vos sites Web, dans vos infolettres, dans vos réseaux sociaux, etc.
    • le contenu devient public sur notre plateforme, ce qui vous octroie encore plus de visibilité

    Sous réserve que les droits sur les contenus que vous souhaitez reproduire (textes, photos ou vidéos) nous appartiennent.

    DERNIERS ARTICLES