Le Théâtre de Verdure offrira plus de 30 spectacles gratuitement cet été

Le public pourra découvrir plus de 30 spectacles de musique, danse, théâtre et cirque ainsi que des films offerts gratuitement.

Fidèle à la tradition, pas besoin de billets, c’est premier arrivé, premier servi ! On arrive à l’avance et on prend place, avec son pique-nique, dans la file d’attente la plus sympathique de Montréal. Une seule exception à la règle : une réservation est requise pour les spectacles d’ouverture et de clôture de la saison en raison de l’achalandage accru.

Un aperçu des temps forts de la programmation 2023

« Le grand voyage désorganisé » de Patrice Michaud / Musique - Spectacle d’ouverture

• Mercredi 28 juin à 20 h 30 (réservation obligatoire)
• Patrice Michaud poursuit cet été la route de son « Grand voyage désorganisé », récipiendaire d’un Félix au Gala de l’ADISQ 2022. Accompagné de cinq musiciens sur scène, l’auteur-compositeur-interprète nous invite à plonger dans la lumière de son dernier album et revisite certains succès de son répertoire, l’instant d’un spectacle déclinant en différentes couleurs la grande quête de l’ouverture vers l’autre. Attention ! Surveillez la page Facebook pour réserver vos billets.

« Mille ouvrages mon coeur » de Salomé Leclerc / Musique

• Jeudi 29 juin à 20 h 30
• Après trois albums salués par la critique au Québec et en Europe, Salomé Leclerc propose son quatrième album : « Mille ouvrages mon coeur ». L’autrice-compositrice se dévoile un peu plus et poursuit la recherche de ce singulier filon à la fois brut et arrangé en laissant une place importante aux hasards et aux heureux accidents. Elle sait à la fois travailler sa solitude et exacerber sa présence en explosant doucement.

« Orfeu negro », précédé de « Umurage » / Cinéma + musique

• En collaboration avec Vues d’Afrique
• Vendredi 14 juillet à 19 h 30
• En première partie, voyez le spectacle de danse et de musique « Umurage » (signifie « Héritage » en kinyarwanda), d’une troupe de jeunes rwandais vivant à Montréal dont la mission est de transmettre la culture, les traditions et les valeurs de leur pays d’origine à travers la danse, les poèmes, les contes et la chanson. En deuxième partie, voyez le film « Orfeu negro », récipiendaire de la Palme d’or au Festival International du Film de Cannes en 1959 et de l’Oscar du meilleur film étranger en 1960. À la veille du carnaval de Rio, Eurydice arrive de la campagne pour y retrouver sa cousine Sérafina. Elle fait la rencontre d’Orphée, conducteur de tramway et artiste adulé par le peuple pour ses qualités de danseur et de guitariste. Une passion amoureuse naîtra de cette rencontre, mais la jalousie sera aussi du rendez-vous.

« Cabaret noir » / Théâtre

• Une création de MAYDAY, co présenté par le Théâtre de Verdure et le Théâtre Prospero
• Jeudi 24 août à 20 h 30
• « Cabaret noir » présente des numéros contrastés, où les voix se dédoublent et se déclinent en français, en anglais, en créole. On y retrouve une panoplie de références aux oeuvres phares des cultures afrodescendantes d’Amérique du Nord – celles de Frantz Fanon, Toni Morrison, James Baldwin, Dany Laferrière, entre autres. Du baiser d’Othello aux monologues des films de Spike Lee, les interprètes s’amusent à bricoler des reconstitutions de scènes emblématiques du théâtre, du cinéma et de la télévision, touchant au détour aux représentations manichéennes du racisme dans l’imaginaire populaire.

« 4 », par Les parfaits inconnus / Cirque

• Mercredi 5 juillet à 21 h
• Ce spectacle où le cirque rencontre de manière inusitée l’univers du heavy metal séduira autant les enfants que le grand public. Dans « 4 », Les Parfaits inconnus présentent une épopée rock-o-circassienne née du désir de raconter leur vie d’artiste en tournée. Une histoire d’amitié entre quatre rockstars, remplie de non-dits typiquement masculins et de luttes fratricides pour conquérir l’amour du public, mais ô combien nuancée de sensibilité, d’humour et de plaisir !

« Respire » / Cinéma

• Jeudi 6 juillet à 21 h
• Prix du meilleur film québécois 2022 au 28e festival Cinémania, ce film d’Onur Karaman raconte l’histoire d’Omar Fouad, un jeune immigrant marocain de 15 ans et Max, un Québécois « de souche » de 27 ans, qui vivent tous les deux des existences pleines de frustration. Leur destin les mènera l’un face à l’autre, dans une situation dont personne ne sortira indemne.

« L’Italie rencontre l’Argentine », par l’Orchestre classique de Montréal / Musique

• Vendredi 21 juillet à 20 h 30
• Ne manque pas ce premier concert de L’Orchestre classique de Montréal sous la direction de son nouveau directeur artistique, Jacques Lacombe. La soirée mettra en vedette la musique envoûtante du maître absolu du tango, Astor Piazzolla, avec pour soliste le violoniste Marc Djokic. À cela s’ajoutent les pages les plus célèbres de la musique de films italiens signées Nino Rota, incluant Le Parrain, Roméo et Juliette et La Strada.

« Transcestral », par OktoÉcho / Musique

• Vendredi 28 juillet à 20 h 30
• Véritable hymne à la vie, « Transcestral » exprime la quête commune et perpétuelle de l’harmonie entre l’humain et la nature, en s’inspirant des musiques et des danses sacrées de traditions soufies et autochtones. Autour de la compositrice et directrice artistique Katia Makdissi-Warren se joignent la chanteuse métis Moe Clark, la chanteuse de gorge Inuit Nina Segalowitz, le chanteur soufi Anouar Barrada, les chanteurs de pow wow Buffalo Hat Singers, la poétesse innue Joséphine Bacon, la danseuse Mohawk Barbara Diabo, le jeune derviche tourneur Adam Barrada et les musiciens, dont Didem Basar (kanun), Bertil Schulrabe, et autres.

« Le Sacre du printemps » de Marie Chouinard / Danse - Spectacle de clôture

Samedi 26 août à 20 h 30 (réservation obligatoire)

• Dans la trajectoire de Marie Chouinard, « Le Sacre du printemps » occupe une place particulière. En revisitant ce puissant hymne à la vie, la chorégraphe crée sa première oeuvre à partir d’une partition musicale d’Igor Stravinsky qui marque l’entrée de la danse dans la modernité. Marie Chouinard retrouve dans cette oeuvre à l’avant-garde une pulsation originelle, une partition l’inspire, l’accompagne et l’énergie, à la fois l’écho et le contrepoint musical d’une chorégraphie organique, vigoureuse et exaltée. Elle a construit son Sacre autour de solos, cherchant à réveiller, en un mouvement à la fois fort et limpide, le mystère intime de chaque danseur. Attention. Il faut surveiller la page Facebook pour réserver ses billets.