Martin Laroche a mis ses tripes dans « Le rire »
Après deux films autoproduits et à petits budgets, « Les manèges humains » (2013) et « Tadoussac » (2017), Martin Laroche avait envie de traiter de plusieurs thèmes dans son film « Le rire », dont les conséquences de la guerre, la résilience et le syndrome du survivant. Surtout, il n’avait pas envie de se censurer, ayant essayé de plaire aux institutions de financement, aux producteurs ou aux distributeurs, comme pour ces deux films précédents. « Là, j’avais le goût de faire le film que j’avais dans mes tripes », confie-t-il à Qui fait Quoi lors d’une entrevue.