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    Le Théâtre Périscope accueille « Pour qu’il y ait un début à votre langue » du 21 au 25 janvier 2020 «Pour qu’il y ait un début à votre langue». Photo: Théâtre Jésus, Shakespeare et Caroline

    Le Théâtre Périscope accueille « Pour qu’il y ait un début à votre langue » du 21 au 25 janvier 2020

    19 décembre 2019, 00h00
         |     

    Librement inspiré par l’univers de l’auteur Sylvain Trudel, « Pour qu’il y ait un début à votre langue » fait entendre, dans une langue franche et une poésie assumée, la parole d’une jeunesse en furie, désobéissante, prisonnière d’une vie où tout pourrait avoir lieu, mais où rien n’arrive jamais ; en quête d’une terre de liberté à laquelle appartenir, enfin.

    Après les pièces « Ventre », « Fendre les lacs » et « Os ». « La montagne blanche », le théâtre Jésus, Shakespeare et Caroline présente au Périscope sa nouvelle création dont le texte et la mise en scène sont signés par Steve Gagnon, deux fois nommé pour le prix du Gouverneur général et récipiendaire du prix Marcel-Dubé remis par l’Académie des lettres du Québec. La compagnie se donne comme mission principale de rendre la poésie plus vivante, en travaillant à la rendre concrète et très accessible. « Pour qu’il y ait un début à votre langue » est un texte sincère, vrai et sans fioriture.

    Synopsis : 2008, banlieue québécoise. Frédéric et Odile, 16 ans, rencontrent Wilson Lialo, un jeune garçon d’origine maasaï adopté par des parents québécois. Ils se lient immédiatement d’amitié puisqu’ils portent le même inconfort, le même désir : la vie autour d’eux est trop banale, triste et décevante, rien ne répond à leur besoin de sens, de grandeur. Ils rêvent d’un ailleurs grandiose, d’une terre d’exil pour les accueillir. Lors d’une cérémonie pour fêter les 18 ans de Wilson, la grange brûle, Wilson meurt, Frédéric et Odile se perdent de vue.

    2018, chambre d’hôpital en soins palliatifs. Frédéric a maintenant 26 ans. Et pourtant, il attend la mort dans sa chambre. Parce qu’il refuse de mourir dans la langue inutile de ses parents, il ne parle plus à personne. À cette époque surchargée de bruits insignifiants, se taire devient un acte de résistance. Dans la fièvre qui le conduit lentement vers la mort, le temps et l’espace s’embrouillent. Défile à son chevet une succession de morts et de vivants : une mère humiliée, un père silencieux, un amour disparu, un frère d’âme couvert de flammes. Alors que le sable envahit de plus en plus sa chambre d’hôpital, c’est finalement une procession singulière qui mènera Frédéric bien loin de sa banlieue natale.

    Nombre réduit de représentations

    « L’enveloppe du Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ) étant grandement insuffisante, de plus en plus de spectacles, pourtant programmés en saison chez des diffuseurs, se font sans l’appui du CALQ et la majorité du temps, ce sont les artistes qui en subissent les conséquences, en acceptant un salaire et des conditions de travail inadéquates, souligne Steve Gagnon, cofondateur Jésus, Shakespeare et Caroline. N’ayant pas obtenu le soutien financier espéré et voulant protéger les artistes de sa production, le Théâtre Jésus, Shakespeare et Caroline doit réduire le nombre de représentations à Québec. Initialement programmée du 14 au 25 janvier 2020, la pièce "Pour qu’il y ait un début à votre langue" sera présentée au Périscope du 21 au 25 janvier 2020 uniquement. »

    « J’aurais voulu tenir un enfant dans mes bras le corps plié en huit morceaux tout croche étendue entre deux sièges dans un train qui traverse l’Europe je lui aurais dit approprie-toi les trains approprie-toi les choses approprie-toi le monde tu n’es pas de trop tu es nécessaire. » - extrait « Pour qu’il y ait un début à votre langue ».

    « Pour qu’il y ait un début à votre langue »

    • Compagnie : Théâtre Jésus, Shakespeare et Caroline
    • Texte et idée originale : Steve Gagnon
    • Mise en scène : Steve Gagnon
    • Assistance à la mise en scène : Émile Lafortune
    • Distribution : Linda Laplante, Frédéric Lemay, Nathalie Mallette, Daniel Parent, Pascale Renaud-Hébert, Claudiane Ruelland, Jonathan Saint-Armand et Richard Thériault
    • Décor : Estelle Charron et Marie-Renée Bourget Harvey
    • Lumière : Julie Basse
    • Costumes : Estelle Charron
    • Musique : Uberko
    • Direction artistique : Steve Gagnon, Jean-Michel Girouard et Claudiane Ruelland
    • Adaptation : inspirée de l’univers de Sylvain Trudel
    • Une production de la compagnie Théâtre Jésus, Shakespeare et Caroline
    • Du 21 au 25 janvier 2020 - mardi et mercredi à 19 h / jeudi et vendredi à 20 h / samedi à 16 h
    • Salle Principale du Théâtre Périscope, 2, rue Crémazie Est, Québec
    • Prévente : 25 $* - une fois le spectacle en cours : 36 $*
    • Taxes et frais de service inclus

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