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    Le 15e Festival interculturel du conte de Montréal pré-dévoile une partie de sa programmation Le Festival interculturel du conte de Montréal. Photo: Visuel

    Le 15e Festival interculturel du conte de Montréal pré-dévoile une partie de sa programmation

    22 juin 2019, 00h00
         |     

    La 15e édition du Festival interculturel du conte de Montréal se déroulera du 18 au 27 octobre 2019. Une soixantaine de conteurs et conteuses investiront une quarantaine de salles. Porté depuis la nuit des temps à nos oreilles et nos coeurs, le conte reste un art vivant et actuel qui a le pouvoir de nourrir notre imaginaire.

    « Comme un trait d’union, le conte relie nos identités et nos appartenances multiples pour nous inviter à former une seule humanité », dit Stéphanie Bénéteau, directrice artistique du Festival depuis 2015. Avec beaucoup de nouveautés, dont un premier « Combat des contes », une parole forte et diversifiée attend les spectateurs et spectatrices cet automne. La programmation complète de cette 15e édition sera dévoilée le 11 septembre 2019.

    Coup d’oeil sur les artistes internationaux de cette édition

    Comédien professionnel depuis 1988 et cofondateur de la compagnie de l’Aventure à Hem, puis fondateur de sa propre compagnie La Langue pendue, Rachid Bouali est diplômé de l’école internationale de théâtre Jacques Lecocq à Paris. À Montréal, il nous invite à trois spectacles : « Le jour où ma mère a rencontré John Wayne », aussi intime qu’universel, un hommage à sa mère qui, tous les matins, lui racontait ses rêves, des histoires qui relevaient d’un savant mélange entre sa Kabylie natale, sa condition de femme de ménage et les feuilletons américains qu’elle avait regardé la veille ; « Cité Babel » qui, entre récits de vie et imaginaire collectif, raconte et rejoue avec humour et tendresse, les tribulations des habitants de la Lionderie à Hem (France), une population laborieuse et souvent immigrée ; et « Un jour j’irai à Vancouver », une épopée burlesque de quatre ados d’une cité, quatre évadés de l’inertie, de la morosité, qui décident d’aller voir ailleurs.

    Née en 1978 à Bruxelles, Catherine Pierloz pratique l’écriture, la lecture, la pensée disparate et la transmission viscérale. Elle mène un combat acharné contre les tyrannies de l’égo. S’il lui fallait choisir un camp, elle lutterait aux côtés de ceux et celles qui n’ont aucune chance. Ordonner le monde et laisser le chaos mener la danse est son ambivalent combat personnel. Dans son spectacle « Cassandre », elle part à la rencontre de cette prophétesse dont la parole a été moquée avant que soit reconnue, trop tard, sa véracité. À travers cette création, Catherine Pierloz explore la musicalité d’une parole où affleurent les traces poétiques du mythe. La conteuse nous convie aussi à « Animale », des histoires au-delà de toute morale, d’une joyeuse cruauté et sans appesantissement sentimental, qui communiquent leur guillerette impertinence en même temps qu’une force qui se moque des barrières humaines, trop humaines.

    Olivier de Robert, conteur des Pyrénées françaises a appris il y a plus de vingt ans le plaisir de conter en guidant des randonneurs. Sa rencontre en 2010 avec Henri Gougaud lui ouvrira de nouveaux horizons. Depuis, en disciple joyeux, il marche à ses côtés mais en restant sur ses chemins. Il aime à donner des contes traditionnels, mais aussi, par passion et par sa formation, des contes historiques. Au Festival, il nous offrira notamment « Cathares, le destin inachevé », l’épopée des Cathares, des origines aux derniers bûchers et « Mémoires en short », le Tour de France, le rugby et le football comme on ne l’a jamais raconté.

    De Suisse, Catherine Gaillard raconte l’aventure humaine, ses conquêtes éclatantes, ses quêtes impossibles, distribuant aux quatre vents contes traditionnels et récits contemporains, au service d’une parole vibrante et libérée. Chacune de ses créations est une plongée dans les méandres des rapports humains, là où se gagnent les combats pour un monde plus solidaire. Et pour que l’humanité soit enfin pleinement représentée, elle aime redonner aux femmes la place qu’on leur a refusée. Elle présentera, entre autres, « Le Cosmorgasme », dans la tradition du conte coquin. À la fois satirique et suggestif, il interroge notre société actuelle, tiraillée entre une morale parfois encore puritaine et une curiosité croissante pour les nouvelles expériences amoureuses, et pose un regard pétillant et burlesque qui bouscule joyeusement normes et certitudes. Formé de plusieurs petits récits, « Dernier village avant l’azur » est une traversée de l’humanité silencieuse, avec en toile de fond les paysages de la Bretagne et de la Lozère. Entre mémoire ancestrale et actualité brûlante, ce journal de bord mêle récits de vie collectés et souvenirs personnels pour dérouler la grande histoire des petites gens, faite de résistance et de solidarité.

    Aïni Iften est née en 1960 en banlieue parisienne, bercée par les contes traditionnels kabyles que sa mère contait dans sa langue maternelle. Artiste éclectique, Aïni Iften a étudié le théâtre à l’École de Chaillot et le chant au Conservatoire de Toulouse. Elle mène aujourd’hui une carrière de comédienne, chanteuse et conteuse. En spectacle, Aïni Iften, croise le quotidien et le merveilleux, jouant tous les personnages de ses histoires, passant de la parole au chant, explorant tous les registres de son jeu d’actrice et de sa voix hors du commun. À Montréal, elle présente en solo, entre autres spectacles, « Éclipse » qui remonte à l’aube de l’humanité pour raconter l’histoire des Hommes debout qui ont peur de perdre le soleil, et « Les Premières larmes du monde » qui fait revivre les personnages des contes de sa mère, non pas dans les montagnes kabyles, mais dans un tout autre décor, celui des HLM de l’usine Renault à Meudon la Forêt où Aïni a grandi.

    Invités hors Québec

    Marta Singh est née en Argentine et vit aujourd’hui à Ottawa. La conteuse puise dans les contes anciens et merveilleux, mais son répertoire compte aussi des histoires de la vie, des joyaux de la littérature et des légendes argentines. Son dernier spectacle « The Geography Teacher’s Orders », à la fois drôle, dur et poignant sera présenté à Montréal : 1983, Buenos Aires, Argentine. La dictature militaire est tombée. Les journaux titrent : La fin de la peur. C’est l’histoire vraie d’une classe de géographie de 10e année à une période de changement marquant pour le pays. L’histoire du rêve d’une nation, de deux héros improbables et d’une conteuse qui, jadis, ne savait pas comment penser.

    Le conteur et acteur métis Bruce Sinclair habite un ranch près de Meadow Lake en Saskatchewan. Il a créé le « mioteh performance », développant et produisant des oeuvres basées sur le travail avec les aînés et sur la langue nehiyawewin, collaborant artistiquement avec diverses communautés. Bruce a oeuvré récemment pour le SUNTEP à Saskatoon, occupant un rôle de soutien auprès des étudiants afin de développer des moyens de partager des histoires métisses, contemporaines et traditionnelles avec les communautés locales, nationales et internationales. Il présentera « One Métis Man’s Life Growing up in Saskatchewan » et « Many Voices » où il partagera la scène avec la musicienne Tamar Ilana qui interprétera ses propres compositions. Ils porteront sur scène la voix et les mots de Sitting Bull et du chef Joseph ainsi que d’autres voix autochtones oubliées. Des voix pleines de beauté mêlée à la tristesse d’un monde révolu.

    Née à Toronto, Tamar Ilana a grandi sur la route, accompagnant sa mère l’ethnomusicologue Dr Judith Cohen dans ses voyages autour de la Méditerranée pour récolter d’anciennes chansons et histoires avant qu’elles ne disparaissent. Dans son spectacle « Stories and Songs of my Childhood », elle raconte en musique des souvenirs poignants de petits villages portugais, de maisons de retraite en Grèce et en Turquie, de villes de montagnes en Espagne, des dernières communautés séfarades du Maroc, de vieilles villes des Balkans et des chansons qui les accompagnent. Elle sera aussi du spectacle « Many Voices » aux côtés de l’artiste métis Bruce Sinclair.

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