« Face à Faces », la biographie de Michel Courtemanche par Jean-Yves Girard en librairie le 17 octobre
KO Éditions, la nouvelle division de KO Média dirigée par Louis Morissette et Sophie Banford, fait paraître une première biographie des plus touchantes, celle de l’humoriste vedette des années 90, l’inimitable Michel Courtemanche.
Écrit par le journaliste Jean-Yves Girard, ce récit empreint de bouleversantes confidences, nous permet de renouer avec l’homme au visage de caoutchouc, le premier humoriste québécois à rayonner à l’international, celui que nous avons tant aimé et admiré, autant ici qu’en France.
Après huit années à cumuler les succès, sa carrière des plus prodigieuses a tragiquement pris fin sur une scène du Festival Juste pour rire, un soir de juillet 1997. Il avait promis un happening en improvisant plus de trois heures et pourtant, après quelques minutes, il s’excuse au public, retourne en coulisse en sueur, atteint d’une terrible crise de panique. Alors au sommet, l’artiste de 32 ans a dû confronter ses démons. Dépendance à l’alcool et aux drogues, psychoses, bipolarité…
Dans « Face à Faces », Michel Courtemanche se confie avec courage sur ses choix, ses introspections et ses défis du quotidien. Dès les premières pages, on nous permet d’entrer – et ce, jusque dans le bureau de son psychothérapeute – dans l’intimité de celui qui se cachait autrefois
derrière ses populaires personnages du batteur, de l’haltérophile ou du golfeur.
On nous raconte son histoire, de son enfance parfois troublante à ses débuts de comique. On aborde ses années à Paris, tourmentées par l’énorme succès qu’il a peine à gérer, toute cette route parsemée de souffrances qui le mènera à ce fameux soir de crash, ainsi qu’aux diagnostics qui suivront. En trame de fond de cette ascension fulgurante : l’histoire indissociable du groupe Juste pour rire. Mais on arrive surtout à mieux comprendre le talentueux et profondément attachant Michel Courtemanche. Chose sûre, vivant aujourd’hui selon ses propres limites, il n’a pas fini de nous épater… mais ce ne sera jamais plus sur les planches.