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    La Toile.TV, au carrefour des frontières David Noreau. Photo: Myriam Baril-Tessier

    La Toile.TV, au carrefour des frontières

    25 avril 2014, 00h18
         |      Article rédigé par Sophie Bernard     

    Agence de production audiovisuelle de contenu international en activité depuis janvier 2014, à Montréal, La Toile.TV est née de la passion et du parcours de David Noreau, journaliste possédant sept années d’expérience au Québec et à l’étranger. Portrait d’un nouveau joueur qui pourrait apporter un second souffle à un secteur que l’on dit en crise.

    La Toile.TV propose trois volets d’activités. Elle veut d’abord permettre à ses clients d’obtenir du contenu audiovisuel varié, sur mesure et de très haute qualité, sans déplacement nécessaire à l’étranger. Dans plus de 35 pays et depuis Montréal, elle coordonne ainsi des équipes de tournage vouées à chaque type de réalisation (documentaire, reportage, entrevue, captation d’images, vidéo virale ou autre).

    Son deuxième volet d’activités est le soutien à la production de projets, avec déplacement du client à l’étranger. Grâce à son réseau, La Toile.TV peut ainsi mobiliser sur place des ressources humaines (journalistes, directeurs photo, caméramans, preneurs de son, directeurs de production, coordonnateurs de production, réalisateurs, photographes, interprètes, chauffeurs, agents de sécurité) et fournir des services logistiques (équipements, transports, hébergement, autorisations de tournages, permis, sécurité, télécommunications).

    L’agence offre également des services de préproduction, notamment de recherche et de repérage (personnages, lieux, histoires).

    Vers un nouveau modèle d’affaires

    « Nous ciblons entre autres les maisons de production qui veulent tourner des documentaires à contenu international, précise David Noreau. Nous misons d’abord sur le Québec, mais nous ne sommes pas fermés à fournir nos services à d’autres pays. Au Québec, les budgets des médias et des maisons de production sont de plus en plus serrés. Notre but s’avère de leur donner les moyens de leurs ambitions, le tout pour une fraction du prix. »

    Le fondateur de La Toile.TV et son équipe se sont dotés des valeurs de base, auxquelles ils tiennent, dont le respect de l’environnement, l’équité pour les collaborateurs internationaux, la rigueur, l’indépendance et la vérité, la qualité, la protection des sources journalistiques et, au besoin, la mise en place de méthodes de communication sécurisées, notamment grâce au cryptage. « Pour nos trois volets d’activités, nous avons des contrats en pourparlers, que je ne peux dévoiler pour le moment, sourit David Noreau. Mais disons, par exemple, que nos services permettent de ne déplacer qu’une ou deux personnes sur le terrain, plutôt que cinq ou six. Cela représente d’importantes économies en matière de billets d’avion, d’hôtel, de per diem, de transports sur place et d’équipements. Quand des équipes québécoises sont en déplacement, elles arrivent souvent dans un lieu qui leur est inconnu et sont exposés à des risques de toutes sortes. Nous sommes sur place pour préparer le terrain et les aider. »

    La Toile.TV vise également à réduire l’empreinte écologique des producteurs. L’entreprise a d’ailleurs conclu une entente avec Enviro-accès Conseil. Ainsi, les producteurs et médias peuvent obtenir l’attestation Carboresponsable qu’ils pourront afficher, par le biais d’un logo, dans leur générique, par exemple.

    Évidemment, tous ces services viennent avec un coût. « Nos clients pourront réaliser d’importantes économies en épargnant sur le transport, l’hôtel, les per diem, les assurances, le temps, l’énergie, etc., note David Noreau. D’après nos estimations, ces économies pourraient représenter jusqu’à un tiers de leurs coûts. Toutefois, l’important est que cela ne se fasse pas au détriment de nos équipes sur le terrain. Nous tenons à ce qu’elles soient rétribuées équitablement. »

    David Noreau s’est entouré de Stéphane Landry, conseiller à la réalisation et à la production (« Le Québec, une histoire de famille », « Les naufragés des villes », « Le Violon Rouge », « Bon Cop, Bad Cop », « Charlie Jade »), Emmanuelle Paciullo, conseillère aux communications et aux affaires publiques, Xavier Colas, conseiller en communication marketing, et Marcia Reverdosa, directrice de production (volet Amérique du Sud) établie à São Paulo, au Brésil (ex-BBC World, RedeTV, Casablanca Online - Coupe du monde de la FIFA).

    Parcours d’un journaliste-entrepreneur atypique

    Après des études en développement international et mondialisation à l’Université d’Ottawa, puis un baccalauréat en communication publique (profil journalisme) à l’Université Laval, David Noreau décroche un stage et contrat de journaliste à la recherche pour l’émission « Enquête » à Radio-Canada, en 2008. Il passe ensuite à la radio, pour l’émission « C’est bien meilleur le matin », puis au Web, au Centre de l’information. En 2009-2010, il participe au programme conjoint de l’Université Laval et de la City University London et réalise une maîtrise en journalisme international. « À Londres, la cohorte regroupait une centaine de personnes en provenance d’une trentaine de pays, précise David Noreau. La majorité d’entre eux travaillent aujourd’hui pour le compte de grands médias, comme VICE, Al-Jazeera et l’Agence France-Presse (AFP). Plusieurs font partie de nos collaborateurs ou sont de précieux alliés. »

    Une fois son séjour à Londres complété, David Noreau, retourne quatre mois en Inde à titre de correspondant stagiaire pour l’AFP et voit ses reportages repris dans plus de 150 médias autour du globe. Durant cette période, il collabore aussi à un projet de documentaire avec Raymonde Provencher, de Macumba International. Le jeune journaliste réalise la recherche et le repérage, seul sur le terrain et à travers six états indiens, dans des conditions parfois difficiles. Il effectue des préentrevues approfondies, livre des rapports de recherche détaillés (personnages, lieux, histoires), en plus d’organiser l’horaire et les déplacements en fonction des priorités de recherche. De retour à Montréal, David Noreau occupe le poste de recherchiste au contenu et de coscénariste pour la série documentaire historique « Le Québec, une histoire de famille » (Les Productions Bazzo Bazzo et Les Productions J).

    « Après la deuxième saison de "Québec, une histoire de famille", je me suis retrouvé à la croisée des chemins, confie David Noreau. Le contexte des médias et de la production documentaire étant précaire, on entend de plus en plus parler du "journaliste-entrepreneur", ce qui m’a intéressé. » Au printemps 2013, il s’envole pour l’Europe et participe au Festival de documentaire Docville et au Festival international du film documentaire Millenium, en Belgique. « J’y ai rencontré des gens qui avaient les mêmes questionnements que moi sur les réalités de la production internationale », explique-t-il.

    David Noreau aurait très bien pu continuer sa carrière comme journaliste salarié, mais l’idée de fournir des solutions aux producteurs et aux médias désirant tourner à l’international le taraudait. À l’automne 2013, il s’engage dans une formation au SAJE, organisme d’accompagnement d’entrepreneurs. Dans ce cadre, il réalise une étude de marché et en conclut que, dans la réalité économique actuelle, un besoin réel existait. En janvier 2014, il démarre La Toile.TV, dans le quartier du Mile-End.

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