Ghyslaine Payant.
Photo: Autoportrait
Ghyslaine Payant aime photographier les artistes sur scène
Intéressée par la photo depuis toujours, Ghyslaine Payant a commencé à faire de la photographie de spectacles il y a une quinzaine d’années. Elle se rend d’elle-même à des spectacles pour vendre ses images par la suite aux artistes. Elle réalise également quelques contrats avec des artistes. Artiste multidisciplinaire, elle pratique également le collage, la peinture et la sculpture, exposant dans la région de Valleyfield où elle réside maintenant.
« J’ai toujours fait de la photographie, mais j’en fais davantage depuis l’arrivée du numérique, confie-t-elle. En argentique, on peut prendre 30 photos et seulement 2 seront bonnes. Cela coûte très cher lorsqu’on ne développe pas soi-même ses photos. En numérique, l’équipement coûte cher, puis après, il n’y a plus vraiment de frais. » Lorsqu’on lui demande de décrire son style, elle explique essayer de prendre des clichés afin que les gens qui les regardent ressentent la chanson de l’artiste quand ils regardent la photo.
« J’utilise la lumière et l’ambiance, précise-t-elle. Je fais aussi des paysages, du studio, des mariages, mais ma spécialité demeure vraiment les photos de spectacles et d’événements. Je préfère prendre des photos de là où je suis assise, pas sur les côtés comme lors de premières, dans les premiers rangs ou tout à fait à l’arrière. »
Parmi les artistes qu’elle a croqués, on note ceux du Cirque du Soleil, Philippe Berghella, Bruno Pelletier, Tocadéo, Dominique Hudson, Daniel Lavoie, mais aussi plusieurs artistes émergents comme Marie-Josée Lavoie, Jean-Michaël Grégoire ou encore Gilbert Charlebois. Elle a aussi photographié des comédies musicales telles que « Don Juan » et « Notre-Dame de Paris ». Ghyslaine Payant voudrait avoir davantage de contrats de spectacles et faire davantage de paysages.
« Lorsque j’étais jeune, je voulais étudier en arts visuels, mais il n’y avait pas beaucoup de débouchés à l’époque, poursuit la photographe. Juste avant la pandémie, j’ai complété un DEC en arts visuels et c’est là que je me suis rendu compte que mes créations les plus abouties étaient les collages. »
Dans les prochains mois, elle participera à différents événements, comme Fraîcheur Printanière au début du mois de mai, une exposition annuelle dévoilant les nouvelles œuvres des artistes membres de Valédar, dont elle est fait partie et où elle exposera quatre tableaux. Début août, elle participera également au Festival des Arts Visuels de Salaberry-de-Valleyfield.
