Dans Frankenstein, le scientifique fou ressuscite un mort grâce à l’électricité. À défaut d’aller jusque-là, l’électricité pourrait peut-être guérir des blessures -un phénomène soupçonné depuis 150 ans.
Josef Penninger et ses collègues de l’Institut autrichien de biotechnologie moléculaire, ont démontré dans une édition récente de Nature que des champs électriques produits naturellement par nos tissus jouent un rôle dans le processus de cicatrisation, en attirant les cellules réparatrices aux bons endroits. Mais mieux encore, ces chercheurs ont identifié les gènes à l’origine de ce processus. En théorie donc, il suffirait d’activer ces gènes pour garantir que le processus de cicatrisation soit à l’oeuvre. Un peu comme de mettre l’interrupteur à “ on ”... pour que l’électricité circule.