Jay Jay.
Photo: Courtoisie
De toutes les manières qu’il aurait pu trouver pour se présenter, « Malewa » est pour Jay Jay la meilleure qui soit. « Malewa » est un clin d’oeil et hommage au restaurant que tient sa mère à Limoilou, le single au rythme combattif donne le coup d’envoi à sa jeune carrière et clarifie en peu de temps à qui on a affaire.
« J’mange du foufou avec Izo. Maman fait la cuisine et nous, on s’occupe du micro ». La table est littéralement mise.
Comme une capsule renfermant les morceaux d’un puzzle, la track dirige tout de suite l’éclairage vers ce qui importe au rappeur : son quartier, les amis, ses origines et, surtout l’amour et le respect qu’il voue à ses proches. « Malewa » donne ainsi un bon aperçu de la vie à travers ses yeux.
Tourné directement au lieu central qu’évoque la chanson, le clip — assez léché pour en imposer, mais suffisamment brut pour conserver son pesant d’authenticité — dévoile un jeune homme endossant les codes de la culture hip hop, tout en les ancrant dans une réalité bien de son âge. Confiant, franc, charismatique et surprenant, on peut dire de Jay Jay qu’il ne ressemble à personne.
« Il y avait des grands qui faisaient du rap, mais ils étaient grands », dit-il d’emblée. Aux portes de l’adolescence du haut de ses douze ans, Jay Jay fait manifestement exception.
