Zoo Baby, c’est ce qui devait arriver à son alter ego, l’auteur-compositeur-interprète Xavier Dufour-Thériault. « C’est un éthos de la nouvelle vague DIY, sans absolument se réclamer de ce mouvement bedroom pop américain né dans les années 10. » Alors qu’il continue de faire danser les filles avec « Gazoline » et après avoir tenu la basse pour Caféïne, il livre sous son nouveau pseudo une musique pop hautement attractive, sensuelle et personnelle, vraie, libre et originale, d’une simplicité complexe et décomplexée. 10 morceaux sur l’amour, le rêve et leurs contraires qu’il a portés jusqu’aux mains de Julien Mineau (Malajube) qui signe la réalisation.
Le premier album homonyme de Zoo Baby est disponible en vinyle et en numérique sur toutes les plateformes sous l’étiquette Duprince.
Dans le studio-maison de Saint-Ursule du génie réalisateur et arrangeur, les deux, des travailleurs acharnés obsédés par les mélodies qui s’accrochent sans crier gare, ont érigé sur les 10 plages des châteaux d’instrumentations analogiques et synthétiques. Des architectures modernes faites en strates de claviers atmosphériques, grooves post-disco, cordes fuzzy et moelleuses, cuivres trichés et couches de voix harmoniques réverbérées.
Entre l’inaugurale « Une métaphore pour l’amour » et « Paralysie du sommeil », qui s’éteint dans un tortueux feedback, c’est un monde musical rare en ces terres nordiques francophones que l’on entend poindre. Fort. Absorbant.
« Zoo Baby »
- « Une métaphore pour l’amour »
- « Par tes yeux »
- « Cauchemar en cauchemar »
- « Limonade »
- « Coeur de pomme »
- « Pomme »
- « Oiseaux de malheur »
- « Les filles gentilles »
- « Le contraire »
- « Paralysie du sommeil »
Source : Ambiances ambiguës