Le groupe rock alternatif propose un avant-goût de « Plastic Scènes », son premier album complet à paraître le 25 octobre 2019.
Formé de Laurent Boland (voix, guitare), Olivier Cohen-Daigle (basse, guitare), Samuel Morissette (batterie) et Georges Gagnon (basse, guitare), l’énergique quatre-têtes dévoile « Space Cowboys », l’extrait initiateur d’un premier long jeu réalisé par Nicolas Roberge (Robi Botos, LYLIE). Accrocheur et magnétique, presque torride dans son débit, la pièce inspire la chasse, sans trop se prendre au sérieux. Escrime et destrier sont d’ailleurs au centre de son clip, mettant en scène une poursuite des plus épiques tenant sur quatre minutes et trente-deux secondes.
Depuis la sortie, en 2016, d’un premier maxi — « Fish In The Sea » — composé loin des grandes prises de tête et des cérémonies, Sex Machine Octopus ouvre petit à petit les portes de son univers musical éclectique. Jeune héritier des Foals, Arcade Fire, LCD Soundsystem, Wilco et Shakey Graves de ce monde, le groupe montréalais allie le rock alternatif rythmé à la douceur de l’indie folk avec une fougue loin d’être désagréable. C’est plutôt le contraire. La proposition se dit polie, mais pas à outrance. Il y a comme une coche dans le vernis.
« I’ve been trying to find ways to be less uptight ». Et selon toute vraisemblance, ça marche. Rien de crispé ni de tendu ici.