Grosse Boîte signe l’artiste Lou-Adriane Cassidy et dévoile « Ce qu’il reste », le premier extrait du long jeu initiateur de l’auteure-compositrice-interprète. L’album « C’est la fin du monde à tous les jours » est en précommande dès maintenant, et sera officiellement lancé le 8 février 2019 sur toutes les plateformes numériques.
Après « Ça va ça va », un premier extrait chaleureusement salué ayant exposé au grand jour le timbre rond de sa voix, Lou-Adriane Cassidy rapplique avec un son renouvelé et résolu. Prometteuse découverte lors de ses prestations en finales du Festival international de la chanson de Granby et des Francouvertes, ses passages au Festival d’été de Québec ou encore aux Francos de Montréal ainsi que ses premières parties de Patrice Michaud, Émile Bilodeau, Fishbach et Jane Birkin auront confirmé la chose : elle trace sa trajectoire avec flegme et assurance. Plus à son aise que jamais dans ses chaussures d’auteure-compositrice-interprète et de coréalisatrice, Lou-Adriane Cassidy fait le pari de l’affirmation, lucide et totale. Le chant, vrai et devant. Sans filtre, aucun.
Greffant la pop racée des seventies à la langueur d’une chanson française brute et belle, « C’est la fin du monde à tous les jours » allie arrangements sobres et envolées de cordes mélodieuses pour soutenir une proposition sombre, mais pas trop. Lou-Adriane Cassidy y traduit la vie qui se vit en hyperbole sans qu’on la contemple, en un parfait sillage de candeur et de tragédie. La tragédie humaine, anecdotique. Celle se déclinant sur différentes échelles, en lieux distincts et à toute heure. Celle de tous les jours, sûrement, livrée d’un débit désinvolte. Avec « Ce qu’il reste », la voilà qui crée la cassure en peignant un portrait anxiogène de l’extérieur, se posant tel un témoin narrant un suicide.
Affairée à l’écriture principalement seule, mais parfois de concert avec Rebecca Leclerc ainsi que les auteurs-compositeurs-interprètes Philémon Cimon, Tire le Coyote et Stéphanie Boulay, la jeune artiste fait ici équipe avec Simon Pedneault (Louis-Jean Cormier, Gabrielle Shonk) à la coréalisation, avec les musiciens Philippe Brault (Safia Nolin, Pierre Lapointe), Vincent Gagnon (Keith Kouna, Tire le Coyote), Pierre-Emmanuel Beaudoin (Hubert Lenoir, Rémi Chassé), Gabriel Desjardins (Philippe Brach, Dany Placard), Jessy Caron (Men I Trust), le quatuor Mommies on the run (Ariane Moffatt, Thus Owls) et avec le technicien au mixage Guillaume Chartrain.
En spectacle
- 13 décembre : Varenne - Maison Saint-Louis
- 18 janvier : Cowansville - Église Emmanuel avec Maude Audet et Pierre Guitar
- 31 janvier - Lavaltrie - Café-culturel La Chasse-Galerie
- 1et février - Waterloo - Maison de la culture de Waterloo avec Nicolas Gémus
- 14 février - Valleyfield - La Cabaret d’Albert
- 21 février - Maskinongé - Magasin Général Le Brun
- 28 février - Saint-Jean-sur-Richelieu - Cabaret-Théâtre du Vieux-Saint-Jean
- 1er mars - Ste-Geneviève - Salle Pauline-Julien
- 3 avril - Québec - Grand Théâtre de Québec
- 4 avril - Montréal - Sala Rossa
- 12 avril - Saint-Hyacinthe - Le Zaricot
- 18 avril - Boucherville - Café Centre d’Art
- 19 avril - Mont-Tremblant - Église du Village en première partie d’Émile Bilodeau
- 1er mai - Trois-Rivières - Salle Louis-Philippe-Poisson
- 3 mai - Val-Morin - Théâtre du Marais
- 10 mai - Gatineau - La Basoche