NOIA.
Photo: Carlos Viani
Le duo d’électro indie NOIA entremêle les genres musicaux sur son LP inaugural « Maybe Forever ». Cet album d’introduction aux élans mi-dance-rock, mi-électro-pop, avec des pointes de new wave, d’EBM, de trance, de post-punk, de techno et d’anthem rock, traduit à merveille l’esprit d’un des groupes montants les plus brillants de Montréal.
Oeuvre maison phare, « Maybe Forever » réunit les compositions et les interprétations de NOIA, duo formé par Eduardo Noya Schreus et Ashley Long. Ensemble, ils mêlent avec assurance l’usage de matériel analogue et à des techniques révolues, donnant vie à huit pièces originales agrémentées de la touche de Reuven Amiel, producteur et mixeur émérite (lauréat d’un Grammy latino-américain). Reuven a invité le duo à son atelier The Avenue of Sound à Miami pour sculpter avec ferveur le son des pièces musicales.
L’opus monumental qui en résulte s’illumine grâce à la pulsation ondulante des synthétiseurs et à la piste de batterie martelant la cadence. Chaque pièce exsude un caractère cinématique, signature d’Eduardo, compositeur primé de paysages sonores d’ambiance méditatifs pour l’industrie du film et de la télévision (« Mommy » et « Laurence Anyways » de Xavier Dolan, télésérie « Versailles »).
Par sa profondeur, « Maybe Forever » se déploie en un assortiment plongeant dans l’évasion onirique, porté par la fusion des guitares vives cristalline et des mélodies électroniques évoquant l’aurore. Des percées sonores sombres au ton sinistre, appuyées par des rythmes solennels et inébranlables, enveloppent la musique à faire vibrer murs et plancher.
