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    Un chef-d’oeuvre de Jean-Paul Riopelle vendu 7,4 millions $ «Vent du nord» . Photo: Jean-Paul Riopelle

    Un chef-d’oeuvre de Jean-Paul Riopelle vendu 7,4 millions $

    25 mai 2017, 14h35
         |     

    Dans le cadre de sa vente en salle semestrielle, tenue à Toronto le 24 mai, la Maison de vente aux enchères Heffel a présenté plus de 120 oeuvres de qualité muséale. Des chefs-d’oeuvre exceptionnels d’artistes internationaux reconnus ont permis de réaliser des ventes s’élevant à un impressionnant total de 21,18 millions $, surpassant ainsi de beaucoup les évaluations préliminaires, qui allaient de 10 à 14 millions $.

    Le succès de cette vente printanière témoigne de la vigueur du marché de l’art à l’échelle internationale et de l’appétit insatiable des collectionneurs pour des chefs-d’oeuvre réputés.

    Le fait marquant de la soirée s’est incontestablement avéré la présentation de « Vent du nord », remarquable toile de l’artiste québécois Jean-Paul Riopelle, dont les oeuvres se retrouvent désormais aux quatre coins du monde. Ce tableau, créé dans les années 1950, a en effet été l’objet d’une guerre d’enchères féroce entre collectionneurs du monde entier, et a finalement trouvé preneur pour la somme de 7 438 750 $, établissant par le fait même une nouvelle marque mondiale aux enchères pour l’artiste. Cette oeuvre se classe également désormais au second rang au chapitre des montants les plus élevés déboursés pour une oeuvre canadienne dans l’histoire des ventes aux enchères, un exploit qui vient à nouveau souligner l’intérêt croissant des collectionneurs internationaux pour l’art canadien.

    Cet intérêt mondial se manifeste de façon particulièrement évidente dans le cas des oeuvres de Lawren Harris, membre fondateur du Groupe des Sept, surtout depuis la récente exposition internationale qui lui a été consacrée et la vente par la Maison Heffel, pour un montant record, de sa toile Mountain Forms l’automne dernier. Des oeuvres de cet artiste réputé, dont deux importantes huiles sur carton représentant les Rocheuses, ont ainsi fait l’objet d’enchères acharnées lors de la vente de la Maison. En comptant les ventes d’aujourd’hui, les 323 oeuvres de Lawren Harris vendues par Heffel totalisent à ce jour plus de 87 millions $.

    « Grâce à la vente d’aujourd’hui, Toronto s’impose de plus en plus comme l’un des principaux centres artistiques sur la planète, a affirmé David Heffel, président de la Maison de vente aux enchères Heffel. Quel sentiment exaltant que de voir des enchérisseurs des quatre coins du globe tenter d’acquérir "Vent du nord" de Jean-Paul Riopelle, et quelle émotion merveilleuse que de voir cette toile trouver preneur pour plus du double du record précédemment établi pour une oeuvre de cet artiste. »

    Points saillants de la vente en salle du printemps 2017 de la Maison Heffel

    • « Vent du nord », le chef-d’oeuvre de Jean-Paul Riopelle, a entraîné plus de 20 participants de partout dans le monde dans une guerre d’enchères. Cette remarquable toile a finalement trouvé preneur pour la bien méritée somme de 7 438 750 $, fracassant ainsi le record précédemment établi à Paris pour une oeuvre de l’artiste (elle était estimée entre 1 000 000 $ et 1 500 000 $).
    • Cinq oeuvres de Lawren Harris ont été vendues, avec au premier plan « Lynx Mountain, Mt. Robson District, BC / Mountain Sketch XLI », qui a trouvé preneur pour 1 261 250 $ (son évaluation allait de 600 000 $ à 800 000 $) et « Yoho Valley and Isolation Peak / Mountain Sketch XLV », acquise pour 601 250 $ (elle était évaluée entre 600 000 $ et 800 000 $).
    • Toile abstraite créée par Harris dans les années 1930, « LSH 89B » a été vendue pour la remarquable somme de 451 250 $ (son estimation variait de 200 000 $ à 300 000 $). Cette oeuvre s’inscrit dans une période charnière dans la carrière de l’artiste, actuellement au coeur d’une exposition à la Collection McMichael d’art canadien.
    • Deux toiles de grandes dimensions de Jack Bush figuraient également parmi les pièces maîtresses de la vente de la Maison. « Two Road Marks » a trouvé preneur pour la somme de 601 250 $ (elle était estimée entre 150 000 $ et 250 000 $), alors que « Green Sleeves » a été vendue pour 481 250 $ (elle était évaluée entre 175 000 $ et 225 000 $).
    • Oeuvre d’A. Y. Jackson, « The Winter Road » est venue fracasser son estimation préliminaire en trouvant preneur pour 361 250 $. Dans l’histoire de la Maison Heffel, aucune oeuvre n’a fait l’objet d’autant d’expositions et de références littéraires que ce trésor de qualité muséale (son évaluation allait de 300 000 $ à 500 000 $).
    • « City Rain », toile de David Milne, créée durant la période new-yorkaise de l’artiste, s’est vendue pour la somme de 421 250 $ (son évaluation allait de 275 000 $ à 325 000 $). Bientôt exposées à la Dulwich Picture Gallery de Londres, en Angleterre, les oeuvres de l’artiste devraient sous peu susciter un enthousiasme généralisé partout dans le monde.
    • Les oeuvres internationales présentées dans le cadre de cette vente ont également fait très bonne figure. « Ende im Osten », tableau des plus attendus de l’artiste allemand A. R. Penck, a ainsi trouvé preneur pour 265 250 $, une somme bien supérieure à ce qui était prévu au départ (entre 30 000 $ et 40 000 $). « Karen Kain (F.S.IIB.236) », rare portrait de l’artiste Andy Warhol, s’est pour sa part vendu 115 250 $ (il était estimé entre 30 000 $ et 40 000 $).
    • La toile « Frozen Jack Rabbits » de William Kurelek, remarquable représentation des neigeuses Prairies, s’est également démarquée lors de la vente printanière de la Maison, trouvant preneur pour l’impressionnante somme de 301 250 $ (son estimation variait de 250 000 $ à 350 000 $).
    • Parmi les autres oeuvres marquantes de cette vente, notons une sculpture en bronze typique de l’artiste britannique Barbara Hepworth, qui n’a pas manqué de susciter l’intérêt de collectionneurs internationaux. La participation de nombreux enchérisseurs, au téléphone et sur place, a ainsi permis à Figure (Chun) d’atteindre la somme de 289 250 $ (l’oeuvre était estimée entre 120 000 $ et 150 000 $).
    • Toile canadienne légendaire de J. W. Morrice, « Landscape, Sainte-Anne-de-Beaupré » a pour sa part trouvé preneur pour l’impressionnant total de 511 250 $ (son évaluation allait de 400 000 $ à 600 000 $).

    L’intérêt marqué à l’échelle internationale pour plusieurs de ces artistes majeurs a largement contribué au succès de la vente aux enchères d’aujourd’hui. La Maison Heffel accepte présentement des consignations, y compris d’oeuvres internationales, pour sa vente en salle de l’automne 2017, qui se tiendra à Toronto. La date limite des consignations est fixée au 31 août 2017.

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