Catherine Leduc dévoile son deuxième album « Un bras de distance avec le soleil »
L’auteure-compositrice Catherine Leduc est de retour avec « Un bras de distance avec le soleil », son deuxième album solo à paraître le 26 mai. Trois ans après « Rookie », elle pose un regard sensible et introspectif sur sa nature d’artiste, ses peurs et ses défis, à travers une proposition hardie, pleine et sophistiquée. « La fin ou le début », premier extrait offert en écoute, annonce fort bien ces couleurs.
Avec l’omniprésence du piano et les envolées de synthétiseurs analogues, le décor pourrait sembler familier. Pourtant, le brouillard psychédélique et l’atmosphère sibylline ne mentent pas : on est ailleurs. Rompant avec la facture plus rock et élémentaire de « Rookie », « Un bras de distance avec le soleil » confirme Catherine Leduc en tant que voix féminine singulière, étrangement calme et téméraire, dans un genre manifestement libéré des carcans de la chanson. Sur ce corpus à la facture rétro-futuriste, elle impose un style personnel bricolé à coup de synthés vintage passés dans des pédales ou des cabinets Leslie, de rubans ralentis, de glockenspiels aux tonalités trafiquées et autres trouvailles résultant de longues chasses à l’arrangement absolu.
Sous le couvert d’une poésie affranchie, elle ausculte ses plus intimes paradoxes et dissèque son expérience comme créatrice au sein d’un milieu qui redonne peu. Dépassant lentement le complexe de « débutante », à l’avant-plan de « Rookie », elle revendique son droit à la différence dans une industrie qui a soif de consensus. Elle exprime, dans « Good Eye », sa gratitude envers ces créateurs phares qui l’inspirent à se dépasser et à embrasser sa route à elle. Dans la pièce-titre, le soleil symbolise le succès, cet idéal abject qui effraie autant qu’il attire. Dans « La joie bruyante », elle exhale la crainte de perdre le feu et la candeur qui constituent son souffle à force d’insensibilité, d’incompréhension, de catalogage et de machisme.
Catherine Leduc édicte sa vision des choses avec « Un bras de distance avec le soleil », album qu’elle a elle-même écrit, composé et dirigé artistiquement. Les arrangements et la réalisation, elle les a signés, une fois de plus, en collaboration avec son compagnon de longue date, Matthieu Beaumont. Ensuite, c’est Julien Mineau (Malajube, Fontarabie) qui les a accueillis dans sa demeure de Sainte-Ursule pour y enregistrer la vaste majorité des pistes de l’album. Enfin, c’est Guillaume Éthier et Maxime Castellon (Jimmy Hunt) qui ont respectivement fait résonner la batterie et la basse tandis que Sébastien Blais-Montpetit s’est chargé du mixage.
« Un bras de distance avec le soleil » est en prévente (CD, vinyle et numérique) sur iTunes, la boutique de Grosse Boîte et Bandcamp. Le premier extrait « La fin ou le début » est téléchargeable instantanément lors de la pré-commande et peut être écouté sur les plateformes d’écoute en continu.
En magasin le 26 mai 2017
Pré-commande :
Écoute en continu :
- Spotify
- Apple Music
Liste des pistes :
- « Good Eye »
- « Un bras de distance avec le soleil »
- « Tes sommets sont mes montagnes »
- « Anticosti »
- « Rien comme le froid »
- « Le temps séparé »
- « La fin ou le début »
- « La joie bruyante »
- « Saison de la grise »
Lancement
- 24 mai 2017 - 17h
- White Wall Studio - Montréal
- 5 à 7 avec courte performance