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    « Trajectoires resplendissantes », de Françoise Sullivan, à la Galerie de l’UQÀM «Les Saisons Sullivan», détail (Automne). Photo: Galerie de l’UQAM et Françoise Sullivan / SODRAC (2017)

    « Trajectoires resplendissantes », de Françoise Sullivan, à la Galerie de l’UQÀM

    10 janvier 2017, 00h00
         |     

    La Galerie de l’UQÀM entame l’année 2017 avec une artiste montréalaise, Françoise Sullivan. La directrice de la Galerie et commissaire de l’exposition a réuni pour l’occasion un ensemble varié d’oeuvres — dont plusieurs sont inédites — de celle qui s’impose comme l’une des figures les plus marquantes de l’histoire de l’art du Québec et du Canada.

    Le vernissage du 10 janvier comprendra la présentation de la chorégraphie « Je parle » de Françoise Sullivan, interprétée par Ginette Boutin. À la même occasion, la revue esse lancera son nouveau numéro sous le thème Bibliothèque. De nombreuses autres activités (chorégraphies, visites commentées, forum, etc.) sont prévues tout au long de l’exposition.

    L’exposition

    La carrière de Françoise Sullivan se déploie sur plusieurs décennies et occupe une place majeure au sein de l’histoire de l’art du Québec et du Canada. Au coeur des années quarante, ses débuts en danse et en peinture sont l’occasion, alors qu’elle est entourée de penseurs, de poètes et d’artistes de tous horizons, d’explorer les préoccupations esthétiques qui bouleversent alors le monde de l’art, notamment au sein du groupe des Automatistes. La jeune femme qui crée « Danse dans la neige » en 1948 — l’oeuvre chorégraphique la plus emblématique de la danse contemporaine au Canada —, et qui expose ses premiers tableaux auprès des Borduas, Riopelle et Gauvreau a réalisé, depuis, une oeuvre volumineuse et vibrante, d’une énergie et d’une inventivité sans cesse actualisée. Fidèle aux principes de liberté et d’engagement de ses premières années, inspirée par les grandes traditions mythologiques européennes et autochtones, passionnée d’art et de poésie et marquée par ses séjours à New York, en Italie, en Irlande et en Grèce, Françoise Sullivan n’a eu de cesse d’expérimenter avec une curiosité sans limites la forme et la couleur, le geste et le mouvement, la figure et l’abstraction, tout autant en sculpture, en installation, en performance, en photographie et, de façon déterminante, en peinture.

    Les oeuvres réunies dans l’exposition, dont certaines sont reconstituées à partir des archives de l’artiste, font converger plusieurs trajectoires conceptuelles tributaires d’un questionnement sur le sens et la pratique de l’art. Selon Louise Déry, « la conscience et le corps s’y révèlent en état d’alerte ; l’intuition du lieu et l’acuité de l’instant en ont impulsé l’apparition ; la destinée personnelle et les mythes collectifs en ont conditionné la poussée imaginante. C’est ainsi que le sol gelé d’un paysage hivernal, le site déifié d’un quartier de raffineries, la légende désenchantée de nos héros inquiétés, la rencontre inusitée de deux jeunes visages par delà le temps ou encore les mots offerts pendant que la peinture se dit ou se tait et que les corps chorégraphiés s’activent ou se figent, deviennent, chez Françoise Sullivan, une constellation de circonstances porteuses de significations ».

    Les concepts à l’origine des performances, chorégraphies, textes, photographies et peintures qui se côtoient ici s’affirment de manière éblouissante dans le corps pictural, la couleur travaillée, l’abstraction fécondée ; certains survivent au sein de l’image photographique ou du document-témoin qui les incarne et les prolonge ; d’autres, liés à des processus et des manoeuvres spontanées, improvisés, quelquefois même éphémères, résistent. Les trajectoires de Françoise Sullivan, combien libérantes, selon le mot de Borduas, éclairent notre histoire récente autant que l’instant présent. Celle qui encore aujourd’hui se rend travailler tous les jours dans l’atelier et continue de penser et de se penser dans l’art et par l’art, nous convie à cette relation vitale entre l’oeuvre, la mémoire et le monde qui nous entoure. Une publication majeure paraîtra plus tard dans l’année. Fidèle au contenu de l’exposition, elle rassemblera aussi tous les textes écrits et publiés par l’artiste durant sa carrière.

    « Françoise Sullivan : « Trajectoires resplendissantes »

    • Galerie de l’UQÀM
    • Commissaire : Louise Déry
    • Dates : du 11 janvier au 18 février 2017
    • Vernissage : mardi 10 janvier 2017, 17h30

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