Au fil des années, Pépé et sa guitare a su faire sa marque grâce au ton humoristique et léger de ses textes et aux vers d’oreille qu’il pond coup sur coup. « Kek’ Tattoos », le nouvel extrait de son album « Tout l’monde veut jouer avec Pépé », s’inscrit tout à fait dans cette lignée.
Écrite en collaboration avec Chafiik de Loco Locass, la chanson « Kek’ Tattoos » dénonce la superficialité d’aucuns avec une pointe de moquerie bien envoyée. Pépé joue habilement avec les mots, créant l’allitération qui sert de refrain : « C’pas parce que t’as kek’tattoos qu’té toff ».
Tu t’sers de ça pour cruiser les filles
Mais t’es pas plus intelligent qu’un sac de billes
Rendue dans ton loft, a s’rend ben compte qu’c’tait du bluff
C’pas parce que t’as kek tattoos qu’té toff,
Sur ton épiderme y’a un pachyderme rose
Près de ton coeur une fleur qui a l’air d’une ecchymose
Un caractère asiatique dont le sens
N’est, mais alors là, pas du tout celui que tu penses
Pour accompagner ce deuxième extrait, Pépé propose une vidéo tournée par Jean-Vital Joliat, de la boîte Jeanvital Films. On y voit Pépé, Marc Déry et Chaffik, dans une sympathique prestation captée au salon de tatouage Studio ArTease, à Montréal.
« Tout l’monde veut jouer avec Pépé »
Délicieusement ludique et ressembleur, « Tout l’monde veut jouer » avec Pépé est le septième album de Pépé et sa guitare, paru en mai dernier. Réalisé par Marc Déry, « Tout l’monde veut jouer avec Pépé » prend l’allure d’une soirée entre chums, où les thèmes de l’amour, de l’amitié, de la vie de famille comme celle de tournée sont abordés, à travers quelques anecdotes de brosse qui font sourire. C’est dans cet esprit de confrérie que Pépé invite plusieurs musiciens à se joindre à lui. L’album s’ouvre sur une collaboration avec Chafiik (Loco Locass) : la mordante « Kek’Tattoos ». On entend Alex Fecteau (Planet Smashers) au saxophone sur « Mon avis » et la guitare du prodigieux Steve Hill résonne sur « Ta carapace », ajoutant une teinte de blues surprenante à cette chanson accrocheuse. Félix Soude, à qui on doit le texte déluré de « Pas si pire que ça » (une adaptation d’une chanson folklorique américaine), et François Gaudreault (contrebasse) participent également à l’album.
Maison de disques : Ste-4 musique