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    Le Mensonge et l’identité, une métaphore musicale où libertés individuelles et harmonie font bon ménage

    Le Mensonge et l’identité, une métaphore musicale où libertés individuelles et harmonie font bon ménage

    22 février 2011, 00h05
         |      Article rédigé par Marie-Hélène Brousseau     

    Le quatuor Bozzini, invité au Forum Neuer Musik 2008 de la Deutschlandfunk de Cologne à explorer le thème de l’influence des artistes d’avant-garde sur la politique, avait alors demandé à Joane Hétu et Jean Derome de composer une œuvre à partir de cette thématique. De cette collaboration est née une pièce en trois mouvements mettant en scène quatre musiciens qui dépassent graduellement les limites de leurs propres rôles pour explorer de nouvelles zones de liberté. Le Mensonge et l’identité est représentée cette année dans le cadre de Montréal/Nouvelles Musiques 2011.

    Le duo Derome/Hétu compose et joue ensemble depuis plus d’une quinzaine d’années. Ces saxophonistes, pionniers de la musique actuelle, accordent en création comme sur scène une place prépondérante à l’improvisation. Fidèles à une méthode qui stimule les parts de spontanéité et d’unicité des musiciens, ils ont travaillé avec le quatuor pendant toute la période de composition. Joane Hétu explique : « Pour nous, c’était clair qu’il y aurait de l’impro, ce qui n’était pas la ligne directrice du quatuor Bozzini, qui fait plutôt de la musique contemporaine. Ils y étaient ouverts et intéressés, mais pas habitués. Pendant huit mois, nous avons dirigé des ateliers d’improvisation avec les musiciens pour leur donner des pistes et pour les habituer à une écoute périphérique. Nous enregistrions les impros, puis nous travaillions de notre côté la structure de la pièce, qui s’est bâtie tranquillement. »

    Dans Le Mensonge et l’identité, au départ, le quatuor à cordes semble conventionnel. Puis, progressivement, les musiciens se mettent à parler et à bouger sur scène tout en jouant des sections de plus en plus improvisées. Vers la fin de l’œuvre, seize lutrins sont accessibles aux interprètes, seize positions qu’ils peuvent prendre à leur gré pour jouer les partitions écrites ou les consignes d’improvisation qui s’y trouvent. Pour Jean Derome, « en plus d’une progression vers plus de liberté, il est étonnant de voir des musiciens classiques prendre la parole. » Joane Hétu précise comment la direction de la pièce a été influencée par la thématique d’origine : « Cette forme correspondait aussi à notre vision politique. On part d’une société très hiérarchisée où chacun a son rôle, comme dans un quatuor à cordes. Puis chaque participant devient de plus en plus indépendant et occupe des rôles différents du rôle traditionnel relié à son propre instrument, pour en arriver à la fin à une certaine forme d’anarchie qui ne touche pas le cahos. Même si chaque personne devient complètement indépendante, choisit quand elle veut faire des interventions, il reste que cela demeure musical. C’est aussi le reflet de notre société. On est tenu de cohabiter avec toutes sortes de gens. (...) Et il y a un plaisir à prendre nos libertés et à accepter la liberté des autres. »

    Fondé en 1999, le quatuor Bozzini est composé d’Isabelle Bozzini (violoncelle), Stéphanie Bozzini (Alto), Charles-Étienne Marchand (violon) et Clemens Merkel (violon). Le Mensonge et l’identité est présentée le 21 février à 20h à l’Agora de la danse.

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