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    La photo de plateau comme outil de promotion
    [Entretien avec Véro Boncompagni, photographe]

    La photo de plateau comme outil de promotion

    27 février 2009, 11h13
         |      Article rédigé par Sophie Bernard     

    Photographe de plateau de cinéma et de télévision depuis plus de 15 ans, Véro Boncompagni a une réflexion approfondie de l’utilité de la photo de plateau dans le contexte de la promotion d’un film ou d’une série télé. Depuis qu’elle a fait ses premières armes lors des tournages de films comme Matusalem II, de Roger Cantin, ou C’était le 12 du 12 et Chili avait les blues, de Charles Binamé, jusqu’à Cadavres !, d’Érik Canuel ou encore C’est pas moi, je le jure !, de Philippe Falardeau, elle connaît bien la question et elle en discute avec Le Lien MULTIMÉDIA.


    Cette réflexion, Véro Boncompagni la partage dans le cadre de formations qu’elle donne à l’INIS. Le 4 mars prochain, dans les locaux de l’Institut national de l’image et du son, elle discutera des standards de qualité de photographie pour le matériel promotionnel dans le cadre d’une formation organisée par le Regroupement pour la formation audiovisuel du Québec (RFAVQ) (formation réservée aux membres de l’AQTIS, de l’APFTQ et aux permissionnaires).

    « Nous vivons dans un univers d’images, explique la photographe. Toute la communication passe par l’image, mais très peu de gens sont capables de décoder ces images. Nous sommes des analphabètes de l’image alors qu’on ne communique que par elle. Les images ont des codes et des codifications que très peu de gens connaissent. D’autant plus qu’avec les nouvelles technologies, tout le monde peut faire de la photo, ce qui provoque une forme de nivellement par le bas. Aussi, les choses vont tellement vite qu’on ne prend pas le temps de réfléchir sur ce que l’on fait. Il faut s’arrêter et prendre le temps de réfléchir, d’analyser. Personnellement, cela fait au moins cinq ans que je ne me suis pas arrêtée sur une affiche de film et que je me suis dit : Wow ! »

    Photo de plateau de C’est pas moi, je le jure !

    Justement du fait que la technologie est accessible à tous, les décideurs vont privilégier la solution la moins chère sans se poser de questions sur la qualité, déplore Véro Boncompagni. « On observe une uniformisation de l’image dans les photos de promo de films et d’émissions de télé, note-t-elle. Très peu de campagnes de promotion sont marquées d’une réelle identité visuelle. Si on prend en exemple les films Harry Potter, les affiches ont été travaillées pendant un an par une équipe dédiée. Ce qui donne comme résultat une personnalité, une marque. »

    Photo de plateau de Cadavres !

    Dans l’atelier qu’elle va donner, la photographe veut commencer à faire réfléchir les gens sur l’importance de l’image pour la promotion d’une œuvre audiovisuelle. Elle estime que ce serait d’autant plus important pour les films d’auteur, qui pourraient ainsi faire leur marque dans l’imaginaire avant d’arriver sur les écrans. « Tout est à créer et recréer, affirme Véro Boncompagni. Il faut se pencher sur la façon dont une image communique. C’est la base : si tu veux te faire connaître, tu passes par le bouche à oreille. »

    Les nouvelles plateformes doivent aussi être incluses dans cette réflexion. « Si on regarde les sites Web des séries américaines comme Lost ou Desperate Housewives, on voit le travail qui est fait sur les images. D’ailleurs, les gens s’envoient des fonds d’écran de ces séries. On sent qu’il y a une logique, une pensée derrière cette convergence. Les producteurs québécois devraient réfléchir à tout ça. La campagne de promotion doit être pensée pendant le tournage lui-même. Malheureusement, peu de producteurs ici en voient l’utilité. »

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