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    Adoption imminente de C-11 : bâtissons ensemble notre futur Valerie Creighton. Photo: FMC

    Adoption imminente de C-11 : bâtissons ensemble notre futur

    26 avril 2023, 06h25
         |     

    L’adoption imminente du projet de loi C-11 est un catalyseur de changement.
    Et ça ne s’arrête pas là : la nomination de trois femmes chevronnées à la tête du CRTC, de Téléfilm Canada et de l’ONF, les 40 millions $ supplémentaires alloués au budget du FMC afin d’améliorer l’accès au financement des forces créatives issues de communautés historiquement sous-représentées et d’augmenter l’aide accordée au contenu audiovisuel en français sont autant d’indicateurs d’un progrès significatif pour notre industrie. Un texte de Valerie Creighton, présidente et chef de la direction du Fonds des médias du Canada.

    Au FMC, nous sommes fiers de notre industrie et optimistes face à son avenir. Nos investissements dans les nombreuses productions finalistes ou lauréates aux Prix Écrans canadiens, tout comme l’énergie contagieuse des équipes derrière « Falcon Lake », « Viking », « 23 décembre », « The Porter » (« Le porteur »), « Sort Of » (« En quelque sorte »), « Brother » (« 33 tours ») et plusieurs autres productions nous font espérer qu’un changement profond s’opère, inspirant et porteur.

    Le changement a toujours fait partie de notre industrie : changements de mandats, de gouvernement, d’outils de financement. Le nombre de programmes offerts par le FMC est passé de 17, en 2010, à 39 aujourd’hui. Le nombre de demandes de financement déposées au FMC a atteint l’an dernier un sommet historique de 2 100 soumissions.

    Opter pour le changement n’est jamais facile. C’est une menace au statu quo qui entraîne la peur de perdre quelque chose. Mais nous savons aussi que la créativité, l’innovation et la croissance de notre industrie n’ont pas de limites.
    Le dernier examen complet de notre industrie s’est déroulé il y a près de 75 ans avec la Commission Massey, qui a formulé la recommandation de protéger, encourager et promouvoir la culture canadienne – fournissant ainsi une sorte de boussole, de carte routière que l’on a suivie jusqu’ici. Cela fait 24 ans que le CRTC a largement exempté la diffusion en ligne de toute réglementation, et sept ans se sont écoulés depuis que la ministre Mélanie Joly a annoncé le Comité consultatif sur la politique culturelle, qui a amorcé, en 2016, le processus vers la refonte législative.

    Tout ce temps a pu créer un terreau fertile pour l’incertitude et la crainte. Au cours des sept dernières années, la polarisation, la frustration et la peur ont gagné du terrain, et la tendance naturelle de notre industrie à s’adapter et à saisir toutes les occasions – nos meilleurs outils de survie – n’ont pas fait le poids. Nos communautés en ont plus qu’assez de l’attente, des querelles entourant les projets de loi C-10 et C-11 et du stress immense de la pandémie.

    C’est ce que je constate dernièrement, tant dans l’enthousiasme que dans la résistance face aux dialogues nationaux exploratoires que le FMC mène sur la définition du contenu canadien, et ce même si des discussions sur ce sujet ont commencé bien avant le processus de consultation du FMC, pendant les débats sur le projet de loi C-11. Les opinions vont de « ne touchons à rien ! » à « on doit s’adapter ou périr ».

    Proposée par le FMC et menée par une équipe de recherche externe, l’initiative #DéfinirNotreContenu a permis jusqu’ici de recueillir les opinions de plus de 2 500 individus issus de l’industrie et du public. Au cours des prochaines semaines, une série d’ateliers menée par l’équipe de recherche à travers le pays offrira davantage d’occasions de participer à cette discussion exploratoire complexe. Un rapport final de type « Ce que vous avez dit » sera publié dans quelques mois.

    La responsabilité de statuer sur une définition revient au CRTC, qui recevra de nombreux avis divergents au cours de son processus. Dans notre industrie, les opinions varient : d’un côté, on prône la rétention et la monétisation de la propriété intellectuelle comme facteur déterminant ; de l’autre, l’assouplissement des règles d’utilisation des talents canadiens pour attirer le financement et les publics, l’attrait du marché et du financement, ou l’utilisation maximale et équitable des talents canadiens, indépendamment de la propriété ; ailleurs, l’assouplissement et l’adaptabilité de la définition.
    Nous savons toutes et tous qu’un consensus universel sur une nouvelle définition du contenu canadien est impossible à atteindre. Ces discussions sont néanmoins essentielles, et nous devons inviter un vaste éventail de perspectives à s’exprimer. L’industrie et le public ont leur mot à dire dans ce qui définit ultimement notre contenu. Avec cette discussion inclusive, nous espérons distiller les principes fondamentaux qui nous importent en tant que pays, afin de contribuer à une définition qui permette au Canada de continuer à produire nos histoires pour un public national et international.
    Notre industrie sait qu’elle doit continuer de s’adapter et de changer dans un monde de plus en plus complexe et incertain.

    Ce n’est pas le moment d’être suspicieux et sur nos gardes, ni celui de questionner les motifs et les intentions d’autrui. Les émotions sont à vif. Mais notre intérêt collectif se situe dans la défense féroce de nos histoires et dans notre droit à les raconter et à les partager.

    Je demeure convaincue que l’expérience, l’intelligence et la passion collectives de toutes les communautés et tous les intérêts de notre industrie peuvent donner lieu à une approche proactive. Ensemble, nous pouvons contribuer à définir les grands principes dont nous avons besoin pour réinventer notre système de radiodiffusion, de distribution et de production, et communiquer notre vision aux instances décisionnelles.

    Les réponses ne sont peut-être pas encore évidentes. Il est possible que nous ne soyons pas complètement d’accord. Mais tandis que le système législatif et réglementaire se déploie au cours des deux à trois prochaines années, nous avons l’occasion d’utiliser collectivement ce temps d’attente pour nous préparer judicieusement, créer un mouvement et travailler ensemble dans l’intérêt du pays.

    La nouvelle destination que j’entrevois en est une de compréhension partagée, où la création de notre contenu national continuera d’inspirer partout dans le monde.

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