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    « REQUIEM » des Grands Ballets Canadiens voit enfin le jour «REQUIEM». Photo: Les Grands Ballets - Sasha Onyshchenko

    « REQUIEM » des Grands Ballets Canadiens voit enfin le jour

    31 mars 2023, 00h00
         |      Article rédigé par Constance Biron     

    À la salle Wilfrid-Pelletier se tenait le spectacle grandement attendu du public « REQUIEM ». Un programme double : « Jeunehomme » et « Requiem », séparé par un entracte. Il aura fallu attendre deux ans pour voir ce spectacle de grande envergure qui mêle classique et contemporain dans une mise en scène sobre, mais juste.

    Avant même que le spectacle commence, le public a droit à une présentation des artistes. Chaque danseur et danseuse est aligné.e le long de la scène de la salle Wilfrid-Pelletier et se présente : nom et pays d’origine, qui rappellent que peu importe d’où ils et elles viennent, l’amour de la danse les unit.

    La première partie du spectacle est « Jeunehomme », chorégraphié par Uwe Scholz. Sur la musique de Mozart, qui porte le même nom, c’est celle-ci qui inspire le chorégraphe à la création de cette pièce pour 21 danseurs, acquise par les Grands Ballets Canadiens en 2022. Uwe Scholz suit une structure classique en trois mouvements : un premier mouvement rapide, allegro, un deuxième sur un tempo d’adage avec l’andantino et un final presto. « Jeunehomme » est articulé autour de six couples qui forment un choeur, et de deux couples qui interprètent chacun un pas de deux.

    La scène est dénudée de tout élément de décor. Les danseurs et danseuses sont les vedettes et rien ne peut distraire. À l’occasion, cinq lignes de lumière blanche apparaissent sur le mur de fond foncé, donnant l’effet d’une partition sur laquelle dansent les interprètes. Cet élément simple permet au public de se concentrer sur ce qu’il voit et ajoute un petit quelque chose à la scène.

    S’en suit la pièce principale du spectacle qui lui donne son titre, « REQUIEM », sur la pièce « Un Requiem allemand » du compositeur Johannes Brahms, écrite suite à la perte de son mentor Robert Schumann et de sa mère. Pour « REQUIEM », le chorégraphe Andrew Skeels s’inspire de la pièce pour explorer la profondeur des connexions humaines.

    Johannes Brahms, avec son Requiem, veut célébrer les vivants, consoler les affligés et promouvoir la réconciliation. Avec une oeuvre qui déjoue les normes classiques, un requiem étant normalement une messe catholique pour les défunts, Andrew Skeels propose une chorégraphie qui mélange le ballet classique et la danse plus contemporaine. Il joue avec les codes pour redonner un souffle de fraîcheur au ballet.

    Pour « REQUIEM », Andrew Skeels utilise ses danseurs et danseuses en proposant beaucoup de segments où les mouvements sont répétés en écho un danseur après l’autre, donnant l’effet d’une vague. C’est une technique habile, utilisée fréquemment en danse contemporaine et efficace dans de grands groupes.

    Les danseurs sont vêtus de costumes élaborés dans leur simplicité. Le tissu dans le dos rappelle une colonne vertébrale. Et avec des couleurs qui ne s’éloignent pas du gris, même dans leur maquillage, il devient difficile de discerner les danseurs des danseuses. Avec une grosse branche d’arbre sans feuilles, elle aussi teintée de gris, qui pend du côté cour, la scène est terne, avec pour seul signe de vie les interprètes qui tentent de rester vivants dans le spectacle.

    Sur la toile de fond, un gros cercle blanc se déplace et rappelle la lune. Souvent, un ou plusieurs interprètes dansent en lui faisant face, presque en lui implorant un quelconque pardon. Sans pointes, plumes, froufrous ni tutus, « REQUIEM » met l’accent sur l’être, la corporalité, le contact, le toucher et le présent, voire une urgence d’être vivant.

    Production :

    • Chorégraphes : Andrew Skeels et Uwe Scholz
    • Chef d’orchestre : Adam Johnson
    • Directeur artistique : Ivan Cavallari

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