Au tout début des années 1990, lors de ses études à l’UQAM en communication, avec la spécialité en cinéma, la documentariste Hélène Choquette avait pour modèles les cinéastes de l’Office national du film, principalement des hommes. À l’origine, ce qui l’intéressait était de devenir directrice photo. Or, des cadreuses (camérawomans), il y en avait encore moins au Québec. Aujourd’hui, à l’occasion du 50e anniversaire de l’Association des réalisateurs et réalisatrices du Québec, elle constate que le documentaire s’est démocratisé : de plus en plus de ses collègues exercent cette forme de cinéma et les écoles offrent des formations techniques et théoriques en ce domaine.