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    Montréal célèbre le 250e anniversaire de la Chappelle Notre-Dame-de-Bon-Secours Chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours. Photo: Jazmin Million from North America — Slice of life (WikiCommons)

    Montréal célèbre le 250e anniversaire de la Chappelle Notre-Dame-de-Bon-Secours

    5 février 2023, 08h04
         |     

    Tout au long de l’année 2023 sera souligné le 250e de la première chapelle de pierre de Montréal : la Chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours, emblématique lieu de recueillement, de culture et d’histoire.

    Le programme d’activités spéciales inclut un oratorio inédit portant sur la vie de sa fondatrice : Marguerite Bourgeoys, le 20 mai 2023 ; des conférences et animations spéciales ; une participation au 3e Festival d’histoire de Montréal ; ainsi que des annonces portant sur l’avenir de l’institution.

    Joyau historique et patrimonial, la Chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours possède une longue histoire qui remonte à l’époque de la colonie. En effet, c’est à l’initiative de Marguerite Bourgeoys que ce projet de construction voit le jour. Décédée en 1700, Marguerite n’a pas connu la chapelle actuelle érigée de 1771 à 1773 au-dessus des fondations de la première chapelle détruite par un incendie en 1754.

    Aujourd’hui un incontournable du patrimoine religieux montréalais, riche d’histoire et de nombreuses œuvres d’art, l’emblématique Chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours accueille près de 300 000 personnes annuellement.

    Montréal a fourni à Marguerite Bourgeoys le milieu propice pour concrétiser un de ses rêves les plus chers : une chapelle dédiée à Notre-Dame.

    Ce lieu de recueillement, de culture et d’histoire mérite pleinement les témoignages et les commentaires élogieux des visiteurs de partout au monde.

    Des siècles d’occupation du site

    Avant l’arrivée des colons français, le site a été occupé à partir du Sylvicole inférieur, période s’étendant de 3000 à 2400 ans avant aujourd’hui. En plus des traces et des éléments liés à la présence autochtone à différentes époques de la préhistoire, on peut y voir les vestiges de la chapelle de 1675, premier lieu de culte en pierre de l’île.

    Dès le 17e siècle, des maisons de cultivateurs et d’artisans entourent la chapelle. Les résidences de pierre de la petite bourgeoisie les remplacent un siècle plus tard. Des militaires français logent près de la chapelle. Après 1760, les troupes anglaises prennent le relais. Leurs pas résonnent dans les rues du quartier jusqu’au premier tiers du 19e siècle.

    Au 18e siècle, des commerçants — tailleurs, cordonniers, bouchers — installent leur boutique ou leur entrepôt. Le quartier bourdonne d’activités ! Un violent incendie fait rage en 1754 et la Chapelle n’est pas épargnée. Le 30 juin 1771, après les vêpres à l’église Notre-Dame, une procession se met en route vers le site de la chapelle. Les dignitaires transportent avec eux la pierre de fondation, la plaque de plomb et la médaille de la Sainte Vierge retirées des ruines de l’ancienne chapelle. On procède à la cérémonie de la pose des pierres angulaires. Le 30 juin 1773, la nouvelle Chapelle Notre- Dame-de-Bon-Secours est bénite.

    Datant du 19e siècle, de remarquables oeuvres sculptées décorent l’intérieur de la Chapelle. Sur le toit, une Vierge des marins attire les regards depuis 1848. Les promeneurs se croisent sur la rue Saint-Paul et le long du port, pipe au bec ou ombrelle à la main. Les attelages s’arrêtent devant un cabaret, un hôtel ou un théâtre du quartier. Le quartier Bonsecours invite les amateurs de spectacles ou de jeux.

    Au 20e siècle, les archéologues ont mis au jour les fondations de la première chapelle et plusieurs artefacts. Certains témoignent de l’intensité de l’incendie de 1754. Entreprises sous la chapelle en 1996, 2005 et 2015 ; devant le parvis en 2016 et dans le stationnement en 2019, les fouilles archéologiques ont donné à préserver et à présenter des centaines d’objets significatifs dans le musée. Au printemps 2019, l’ensemble chapelle et musée a pris le nom du Site historique Marguerite-Bourgeoys. En 2021, le Site se méritait un prix d’excellence de la Société des musées du Québec pour le renouvellement de son exposition permanente.

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