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    Shay Kuebler tourne avec son spectacle « MOI – Momentum of Isolation » Aiden Cass et Sarah Hutton. Photo: David Cooper Photography

    Shay Kuebler tourne avec son spectacle « MOI – Momentum of Isolation »

    15 novembre 2022, 07h30
         |      Article rédigé par Constance Biron     

    Avec sa compagnie de danse Radical System Art, Shay Kuebler présente à travers le Canada son dernier spectacle « MOI – Momentum of Isolation », qui explore le sentiment d’isolement et de solitude exacerbé par la pandémie. Accompagné de sept danseurs, Shay Kuebler livre un spectacle d’actualité, avec une musicalité poignante et une grande place à l’improvisation. Sa tournée canadienne prend fin en décembre 2022.

    Shay Kuebler, danseur et chorégraphe ayant grandi à Edmonton et vivant aujourd’hui à Vancouver, pense à ce spectacle depuis 2018, quand il entend que le Royaume-Uni institue une proposition gouvernementale appelée par les médias le « ministère de la solitude ». Le gouvernement britannique a effectivement annoncé en 2018 que la solitude et l’isolation créaient plus de maladies, de morts et de problèmes de santé que la cigarette ou l’alcool. Trouvant cela profond et troublant, Shay Kuebler entame la création de son spectacle : « MOI - Momentum of Isolation ».

    « C’est un très gros sujet, explique Shay Kuebler. Le spectacle dure maintenant 75 minutes. À ses débuts il en faisait 90. J’ai fait de mon mieux pour le raccourcir, mais c’est tellement vaste. C’est pourquoi le spectacle est épisodique, ça saute presque. J’ai essayé de représenter, évidemment la solitude et l’isolation physique, donc quelqu’un qui n’a aucune autre interaction qu’avec des objets inanimés. C’est vraiment un sujet qui peut aller dans toutes directions. J’étais intéressé d’explorer des générations plus jeunes pour la compagnie parce que la solitude et l’isolation sont accentuées chez les jeunes. »

    Le spectacle est composé de plusieurs épisodes, composés à environ 40 % d’improvisations. Certains morceaux sont plus improvisés que d’autres. Pour ce faire, les artistes mènent ce qu’ils appellent des « improvisations structurées ». Ainsi, avec un certain vocabulaire et une temporalité choisie, ils peuvent mélanger et réutiliser ce vocabulaire pour en faire quelque chose de nouveau, de structuré.

    Les danseurs de la troupe sont habitués de faire des improvisations pour ce spectacle. Tia Kushniruk, une des interprètes, dit que c’est ce qu’ils apprennent rapidement lors de leurs formations. « Dans ce spectacle, explique-t-elle, avec les personnages que nous jouons, il y a des improvisations textuelles. Nous avons tous des antécédents différents avec la performance. Certains d’entre nous avons déjà fait de l’improvisation théâtrale. Pour nous, c’est plus facile de se glisser dans une improvisation en utilisant les trucs que nous avons appris. »

    D’ailleurs, son collègue Calder White ajoute que les improvisations sont des occasions de rafraîchir les numéros. Cela permet en effet d’essayer de nouvelles improvisations et de nouveaux mouvements. Si quelque chose fonctionne, ils le gardent. Sinon, ils essayent à nouveau le prochain soir. Mais surtout, ces improvisations permettent d’apprivoiser cette technique, s’y entraîner, et cette compétence qui n’est pas facile à développer.

    Shay Kuebler déploie une esthétique de mouvement fort particulière, ajoute Tia Kushniruk. « Quand il donne une improvisation structurée, et qu’il demande des essais, c’est toujours dans une fourchette spécifique très organisée. Il sait ce qu’il veut. Donc quand on essaie quelque chose, on sait immédiatement si ça fonctionne ou pas, juste en observant comment on bouge à travers l’espace. C’est l’énergie du mouvement qu’on dégage qui est importante. »

    La danse est l’écriture par le corps. Selon les segments, les chorégraphies sont très structurées et précises, d’autres sont plus axées sur l’improvisation. « Quand nous faisons la partie du "K-Pop", tous les gestes sont calculés, explique le chorégraphe. Et certaines scènes sont plus dans la qualité émotive, où la tonalité du mouvement est plus importante. C’est comme de la musique. L’orchestre suit une clé, et soudainement arrive un solo. Pour moi, quand on improvise, on sait ce que ça va donner, et on joue avec le mouvement. La balance de ces deux facteurs est ce qui me plaît dans le travail de la danse. Ça peut être très précis, et ça peut aussi plus être dans l’intériorité des émotions. »

    Shay Kuebler est à la fois le chorégraphe et un des interprètes du spectacle, mais ça n’est pas toujours le cas dans ses pièces. Il a eu des essais avec d’autres danseurs par moments, qui sont venus étudier son rôle, car il trouve difficile de faire les deux. « Parfois, un danseur fait la recherche de mon solo. C’est intéressant pour moi car j’ai 10 ans de plus que les autres membres de la troupe. Dans le monde de la danse 10 ans, c’est beaucoup. Il existe une séparation entre les danseurs et moi. J’aime montrer cette séparation dans la pièce. Je fais beaucoup des solos dans le spectacle, je les travaille depuis 2018. Je lançais des idées sur la solitude, comme la solitude au milieu de gens. On peut être dans un groupe et se sentir seul, ce qui est exploré par Nicole Pavia. »

    Le spectacle « MOI – Momentum of Isolation », présenté à Montréal par Danse Danse du 8 au 12 novembre 2022 montre les phénomènes grandissants que sont la solitude et l’isolation. Ça arrive de plusieurs manières, et peut atteindre n’importe qui, n’importe comment, n’importe quand.

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