«Panorama».
Photo: Pochette (portion)
Simon Morin présente « Panorama », un deuxième album qui fait suite à « Ébène », paru en 2019. Simon Morin s’est une fois de plus prêté au jeu de l’écriture et de la composition, participant à plusieurs pièces de l’album en travaillant dans une étroite complicité artistique avec son équipe de créateurs sur cet album conçu à distance.
Entouré d’Étienne Chagnon à la réalisation et soutenu par Amélie Larocque, qui prête sa plume à certains textes, il présente un album à ambiance contemporaine, sans barrières ni contraintes. Ce « Panorama » lumineux est une vue d’ensemble de ses états d’âmes qui mène à l’espoir.
Dès la première chanson, on est transporté dans l’univers de Simon par un texte empreint de réflexions, de résilience et de force qui apporte la lumière et le positif vers lequel on tend après une période sombre. La chanson « À zéro », écrite et composée par Simon et Éric Charland et parue il y a à peine un mois, marque une modernité sonore présente sur l’album « Panorama ».
La reprise du contrôle sur sa vie est un thème très présent sur l’album. Avec sa puissante mélodie, le message transmis par Ici maintenant est assez révélateur de l’importance du temps présent, tandis que « Ma chance » explore la mise en action pour faire arriver les choses au lieu de rester dans une attente sans fin. Écrite et composée par Vincent Vallières, « Dans l’œil de la tempête » décrit le tourment que l’on vit parfois quand on se sent seul. La musicalité vient apaiser ce thème brut et sombre.
La pièce suivante, « Un jour », est probablement la plus intense de l’album. Ce moment de dépression où tout peut basculer est imagé par les mots d’Amélie Larocque, sur une interprétation sentie de l’artiste, qui reprend confiance.
Simon Morin s’abandonne et laisse place à l’espoir grâce à la pièce « Quand les murs tomberont », où la musique douce et la mélodie de voix s’harmonisent parfaitement au thème. Il se laisse bercer et aborde la paternité dans la pièce « J’te promets », révélant les remises en question avant l’arrivée d’un enfant. Les arrangements minimalistes donnent de la force au texte et apportent une douceur dans laquelle il n’était jamais allé musicalement.
« Ce que nous sommes » est dans l’acceptation et représente la vie qui avance : les changements, autant individuels que ceux avec les gens qui nous entourent tandis que « Chacun pour soi » dénonce l’individualisme social. On y expose l’égocentrisme, l’égoïsme, tout le contraire de ce que Simon Morin défend.
L’album se conclut avec une pièce résolument rock, clin d’œil à l’album « Ébène » et à l’esprit bête de scène de l’artiste. « Tomber dans l’oubli » parle de remise en question, avec une volonté de vouloir changer les choses dans sa vie, fil conducteur de cet album.
