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    Camille Trudel achève l’écriture du long métrage « La fauche » Camille Trudel. Photo: Max Dufaud

    Camille Trudel achève l’écriture du long métrage « La fauche »

    8 septembre 2022, 07h20
         |      Article rédigé par Frédéric Bouchard     

    Grande amatrice de cinéma de genre, Camille Trudel ne pouvait faire autrement que de nager en eaux pas trop éloignées de ce qui la passionne, le suspense et l’épouvante. Avec « La fauche », scénario de long métrage qui sera réalisé par Marianne Farley, elle se frotte au drame de science-fiction, un type de film qui s’est considérablement démocratisé au cours des dernières années. Avec ce projet, la scénariste participait en juin dernier à la 18e édition de l’Atelier Grand Nord organisé par la SODEC. Elle a échangé avec Qui fait Quoi à propos de la prémisse de ce film à venir produit par Slykid & Skykid.

    « La fauche » se déroule dans un monde où le taux de naissance est en chute libre. En parallèle, un nouveau phénomène qui suscite de nombreuses théories conspirationnistes se produit : les enfants disparaissent spontanément, ce qui crée un sentiment de panique au sein de la population. Vincent, père de Sam, enfant non binaire, vit avec un sentiment de culpabilité face à un drame survenu dans son passé. Son enfant va développer les symptômes neurologiques de la « fauche », nom donné à ce mystérieux phénomène de disparition.

    « Tous les jours, il est confronté au fait que son enfant, avec qui il a déjà une relation très tendue, va bientôt disparaître. Et rien ne peut empêcher ça. Il se retrouve à devoir travailler avec une équipe dirigée par Cybille, une scientifique, afin de trouver une solution inattendue pour prévenir la fauche de Sam et reconnecter avec iel avant qu’il ne soit trop tard », résume la scénariste.

    Camille Trudel décrit son récit comme une fable sur la responsabilité parentale. Que signifie être parent et jusqu’où doit-on aller afin de faire honneur à ce lien ? Surtout dans une époque où sont remis de plus en plus en cause les liens parentaux. Il est maintenant accepté, cite-t-elle en exemple, de couper les ponts avec un parent trop toxique. « J’avais envie d’aborder ces choses qui sont très délicates et sous la loupe en ce moment. Le drame de Vincent est que, à travers sa dépression, il a complètement oublié d’être un parent pour Sam et c’est ce qui est mis de l’avant dans le récit, même s’il y a tout un couvert scientifique », mentionne la scénariste.

    Celle qui a également coréalisé le court métrage « Miette » milite également pour une meilleure inclusion, devant comme derrière la caméra. Même si Vincent porte l’arc principal de l’histoire, Camille Trudel et Marianne Farley perçoivent le personnage de Cybille, une afroféministe, comme une véritable coprotagoniste. « Son vécu influence à la fois ses décisions, mais aussi la manière dont celles-ci sont perçues par le public. Elle occupe un poste très, très important. C’était primordial pour moi de faire une place à ce genre de personnages », indique la scénariste.

    Quant à l’enjeu de la non-binarité, elle spécifie que le personnage de Sam ne vit aucun drame ni discrimination face à son identité. « C’est important de démocratiser ces récits afin que tout le monde se sente reconnu. Pas seulement dans les difficultés et les traumas. Ces personnes ont le droit d’avoir des histoires d’amour, de science-fiction et des comédies », rapporte-t-elle, précisant que Sam n’est qu’un personnage non binaire au coeur d’un drame, tout simplement.

    À ce titre, Camille Trudel mentionne que son récit, bien que campé dans un univers très défini, s’éloigne d’une science-fiction à grand spectacle pour privilégier les rapports entre les personnages. « C’est un film très ambitieux, avec plusieurs trames narratives. Il y a beaucoup de choses qui se passent et l’univers est complexe », dit-elle.

    N’ayant que de bons mots pour son expérience durant l’Atelier Grand Nord, la scénariste a profité des lectures et des commentaires de ses camarades dans un contexte où, constate-t-elle, trouver des lecteurs ou des lectrices prêts à donner leur avis sur un scénario est très difficile. Elle-même très sollicitée en tant que conseillère à la scénarisation, elle note un manquement quant à ce rôle qui permet d’apporter un éclairage inédit sur certains aspects.

    Au terme de sa participation à l’événement, elle tenait à encourager tous les créateurs et créatrices issu·e·s des minorités de genres, des communautés marginalisées et les femmes à soumettre leur projet à l’Atelier Grand Nord. « Même si elles ne satisfont pas les critères d’éligibilité, je leur conseille de contacter la SODEC, car il y a une ouverture pour avoir des récits différents et j’aimerais vraiment que tout le monde puisse en bénéficier », souligne-t-elle.

    Actuellement en écriture pour une troisième et ultime version de scénario, Camille Trudel compte, en compagnie des producteurs Benoit Beaulieu et Marianne Farley, pouvoir soumettre le projet pour l’aide à la production à la SODEC en janvier 2023.

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