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    Jam Khalil : pour l’amour du hip hop québécois Jam Khalil. Photo: Jam Khalil

    Jam Khalil : pour l’amour du hip hop québécois

    26 août 2022, 07h30
         |      Article rédigé par Arnaud Perron-Bouchard     

    Le rappeur Jam Khalil s’est rapidement fait un nom dans le milieu du rap québécois. Avec sa victoire lors de la première saison télévisuelle de « La fin des faibles » et quelques projets bien reçus par les amateurs de hip hop, il ne veut pas s’arrêter là et souhaite apporter le hip hop québécois au niveau supérieur. Le Lien MULTIMÉDIA s’est entretenu avec ce rappeur qui repousse ses propres limites.

    Jam Khalil est un passionné de rap. Il participe à plusieurs initiatives pour le faire rayonner et transmettre son amour pour cette culture aux jeunes générations. Dans la pièce « Origines » tirée de son plus récent album « Au coeur du royaume », il a invité une chorale d’enfants réfugiés en France à chanter le refrain. De plus, il donne des ateliers d’écriture de rap à des élèves du secondaire au Québec.

    Le milieu du rap au Québec est très compétitif. Le genre musical est relativement jeune dans la province et les places de choix sont limitées aux têtes d’affiche. Avant de participer à « La fin des faibles », Jam Khalil sentait qu’il n’avait pas la reconnaissance et le respect qu’il méritait. Sa victoire à l’émission lui a permis d’acquérir une certaine notoriété au sein de la scène hip hop. « Maintenant, quand j’approche les gens de l’industrie de la musique, ils savent d’où je viens. Cela a permis à tout le monde qui baigne dans ce milieu de voir que j’ai quelque chose à offrir. C’est une belle entrée en scène », avance le rappeur.

    L’artiste revient tout juste d’un séjour de deux semaines en France lors duquel il a offert une prestation le jour de la Fête nationale du Québec et en a profité pour faire du réseautage. Celui qui veut exporter sa musique outre-mer a exploré l’intérêt que l’industrie du rap français porte à ses projets. Il veut que le hip hop québécois soit plus reconnu et considéré en France, la deuxième plus importante industrie du hip hop au monde après les États-Unis. « Je veux qu’on soit comme la Belgique. Je veux qu’on arrive à Paris et qu’un public nous attende. Quand je regarde une émission comme « La Nouvelle École » sur Netflix, je me dis qu’on a le talent pour compétitionner avec ceux de Bruxelles, Paris et Marseille. On est assurément de ce calibre. Il faut que les artistes veuillent briser les barrières et sortent du Québec. Il y a un tabou d’aller explorer d’autres marchés et les institutions et les médias culturels québécois ne soutiennent pas toujours ce genre d’initiatives. Si on le fait davantage, on va amener beaucoup d’attention sur le Québec. Tant qu’on est fier de venir d’ici et qu’on représente bien le Québec, il n’y a pas de mal à aller ailleurs », lance Jam Khalil avec conviction.

    « Les Français sont vraiment intéressés à ce qui se passe au Québec. Le problème, c’est que cela ne se rend pas à eux. Quand je disais aux gens de l’industrie que je viens du Québec et que je fais de la musique, ils avaient un certain intérêt. Nos similitudes culturelles avec l’Europe et l’influence de la musique américaine font que nous sommes dans une position particulière au Québec. On a beaucoup de potentiel et notre culture est unique. Il y aurait assurément un attrait partout à travers le monde. »

    Jam Khalil veut sortir du cadre traditionnel du rap en créant des pièces aux influences pop plus prononcées. Il souhaite montrer sa versatilité musicale et artistique. Le rappeur produit sa musique de manière indépendante et souhaite continuer à le faire car cela lui permet de réaliser des projets à sa manière et à la hauteur de ses ambitions. Celui qui fait présentement cavalier seul cherche à s’associer avec une agence de booking afin d’offrir plus de spectacles. Il prévoit dévoiler de nouvelles compositions d’ici la fin de l’année.

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