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    [PODCAST] Laurane Van Branteghem de Tangente ose le cabaret néo-burlesque « La grande messe » Laurane Van Branteghem. Photo: tangentedanse.ca

    [PODCAST] Laurane Van Branteghem de Tangente ose le cabaret néo-burlesque « La grande messe »

    15 juin 2022, 07h15
         |      Article rédigé par Yves Tremblay     

    Du 15 au 18 juin, Laurane Van Branteghem, commissaire adjointe à la programmation chez Tangente, présente le cabaret néo-burlesque « La grande messe » à l’espace orange de l’édifice Wilder, au coeur du Quartier des spectacles. Elle propose d’audacieux artistes de l’effeuillage, qui ont été jumelés à des danseur·euse·s contemporain·e·s, chorégraphes ou scénographes pour donner un spectacle festif composé de 7 numéros variés, alliant diversité et inclusivité, où la participation du public est bienvenue. La commissaire nous parle notamment des thèmes à l’honneur à cet événement inédit tels que la fluidité des genres, l’humour et le féminisme.

    Tangente à été cofondée par Dena Davida il y a plus de 40 ans. Cette dernière en a été la commissaire et a pris sa retraite il y a 3 ans, lorsque ce premier diffuseur spécialisé en danse au Québec s’est installé à l’édifice Wilder, sur la Place des Festivals. À ce moment, elle a invité une nouvelle équipe de commissaires pour étendre le champ d’activité du diffuseur en danse. « Elle a essayé d’ouvrir un peu le schéma des modèles de programmateur, comment penser et réfléchir la programmation d’une institution. Donc nous sommes 5 commissaires à se partager ce rôle en équipe et de mon côté, je suis responsable à la programmation au quotidien. Je viens du domaine de l’histoire de l’art. J’ai terminé ma maîtrise et je fais présentement mon doctorat sur les pratiques en danse », précise Laurane Van Branteghem.

    Avec « La grande messe », la programmatrice tente de décloisonner la danse, notamment en brisant le quatrième mur. « [Au départ], j’ai rencontré Nanah Postel qui est la co-commissaire de cette soirée, et on a eu cette envie de voir un peu comment [se passerait] cette rencontre du burlesque et du contemporain. On a invité, chacune dans nos sphères, nos disciplines on va dire, 7 artistes qu’on a fait se rencontrer en souhaitant que les rencontres soient nourrissantes et débouchent sur un numéro. Et c’est comme ça que ç’a commencé il y a maintenant 3 ans. On a choisi 7 artistes néo-burlesques et 7 artistes contemporains. Ces derniers, ceux que j’ai invités, viennent de toutes sphères donc il y a du street dance, du cirque contemporain, etc. », décrit Laurane Van Branteghem. Motivés par l’envie de créer en collaboration, les artistes ont totalement eu carte blanche, ce qui fait qu’on y retrouve des solos, des duos ou des collectifs formant un ensemble très varié.

    La commissaire souligne qu’avec sa collègue Nanah Postel, elles ont tenté de joindre les artistes selon leurs intérêts et leur posture artistique. « Par exemple, Lady Josephine, qui est une performeuse burlesque assez connue à Montréal, avec énormément de charisme, une artiste mature, on l’a "pairée" avec la scènographe Audrée Lewka, en souhaitant venir déplacer un peu sa pratique, sans la sortir complètement de sa zone de confort, parce qu’elle est excellente et on veut la voir rayonner là-dedans, mais en amenant une scénographe qui va quand même la mettre au défi… Et leur numéro est vraiment super ! Elles ont construit un gros gros costume d’une main géante, dans laquelle Joséphine performe, donc c’est super humoristique et très sensuel à la fois », s’enthousiasme Laurane Van Branteghem.

    Le spectacle, une initiative engagée, place notamment la fluidité des genres, la diversité corporelle et le féminisme au programme. Selon la commissaire, dès qu’un corps se trouve sur scène, « ça devient politique », particulièrement en néo-burlesque, où plusieurs pratiques portent plusieurs messages. Un numéro peut suivre une trame, une narration, qui aborde aussi des sujets. Par exemple, elle croit « que le projet est féministe. J’ai envie de dire par essence, par défaut, parce que on est deux femmes féministes qui le portons aussi, donc ça va de soi. Tangente aussi s’inscrit dans cette lignée-là, et moi aussi. Ce qui m’intéressait, ce sont les formes que peuvent prendre l’érotisme, la sensualité, de diverses façons, donc de voir un peu c’est quoi toute cette variété-là, puis de voir ce qui peut en émerger. »

    Avec une capacité de 120 personnes, le cabaret prend une forme assez classique, avec sa scène centrale, ses tables et son café-bar adjacent. Le néo-burlesque, qui dépasse ses origines américaines, tente la réappropriation de son image, son identité, quelle qu’elles soient. Autour de l’événement, un groupe de 7 petites installations (de Tina Martin), en rapport à chaque numéro présenté, permet avant le début du spectacle ou à l’entracte d’en savoir davantage sur les artistes et leurs inspirations. Outre la scénographe principale Audrée Lewka, « La grande messe » a bénéficié des éclairages spécifiques de Lucie Bazzo et culmine en une soirée dansante aux sons de DJ Tignasse. « C’était un peu l’idée de sortir de la COVID, pour faire un événement autour du spectacle, que les gens aient la possibilité de se lever puis de se rencontrer, puis de fêter ensemble », rajoute la commissaire.

    Après une saison en lien avec l’affirmation identitaire et ce dernier spectacle, l’équipe de Tangente proposera pour sa saison 2022-2023 une programmation autour du processus de guérison.

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