Mon Doux Saigneur lance son troisième album « Fleur de l’Âge »

Cette idée de revenir à la simplicité du jeu, d’aller vers les choses à la manière d’un enfant trouve écho tout au long de l’album. Alors qu’on l’a d’abord connu sombre et brumeux, c’est en pleine lumière que Mon Doux Saigneur se révèle sur« Fleur de l’Âge ». Comme si l’isolement et les moments difficiles des dernières années lui avaient donné l’impulsion de se raccrocher à ce qui compte vraiment. « J’ai beaucoup exploré les sentiments amers, ambigus, et j’avais un grand besoin de laisser-aller, de parler de ce qui est réglé ou juste de comment on peut arrêter de s’en faire. De chérir les choses qu’on partage malgré tout, la communion. »

Une volonté de se mettre à nu, d’être vulnérable qui se répercute autant au cœur de certaines des plus sincères et poignantes chansons d’amour écrites par l’artiste que dans la forme que prend la musique du groupe. Bien qu’on y sente une affection marquée pour les foisonnantes sonorités et structures 70’s et 80’s autant qu’envers les refrains accrocheurs, l’album est traversé par une énergie et une sincérité qui n’a rien à voir avec l’artifice.

« Fleur de l’Âge » est en cela avant tout une riche collection d’hymnes à l’amour ; une manière de résister au chaos sans pour autant travestir sa sensibilité ni ses idéaux, et d’y trouver quelque chose de libre comme la joie. Peut-être même la sainte paix.

Émerik St-Cyr Labbé en signe le texte, la musique en plus de la réalisation de ce troisième album. Jean-Bruno Pinard met l’épaule à la roue pour la réalisation de « Fleur de l’Âge » et s’occupe également de la prise de son et du mixage. On retrouve l’habituel et habitué équipage de Mandela Coupal-Dalgleish à la batterie, David Marchand au Pedal Steel, Cédric Martel à la basse et Eliott Durocher-Bundock à la guitare électrique, aux échantillonnages et à la boîte à rythmes. Les arrangements sont signés par toute cette belle gang-là et, oh, aussi, le petit frère d’Emerik, Jacob, se joint à ce dernier pour les voix.