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    Pour son 25e anniversaire, Danse Danse offre deux oeuvres de Pina Bausch «Le Sacre du printemps». Photo: Maarten Vanden Abeele

    Pour son 25e anniversaire, Danse Danse offre deux oeuvres de Pina Bausch

    4 avril 2022, 09h42
         |     

    Après le remarquable « Vollmond » à Danse Danse en 2014, les chorégraphies de Pina Bausch seront de retour à Montréal avec « Le Sacre du printemps », pièce mythique, et Palermo Palermo, portrait mordant de l’Italie du 20e siècle.

    • Pina Bausch Foundation
    • École des Sables
    • Sadler’s Wells
    • « Le Sacre du printemps » Pina Bausch
    • common ground[s] Germaine Acogny, Malou Airaudo
    • 5, 6, 7 et 8 octobre 2022 / 20 h
    • Théâtre Maisonneuve, Place des Arts
    • Durée 1 h 35 incluant un entracte
    • Détails et billets

    En ouverture de saison, « Le Sacre du printemps » de Pina Bausch, dansé par une trentaine d’interprètes issu·e·s de 14 pays africains. Emblème de la modernité, le chef-d’œuvre de Stravinsky, d’une puissance tellurique inouïe, n’a cessé d’inspirer les chorégraphes contemporains. Ce « grand rite sacral païen » selon le compositeur est un monument dans l’œuvre de Pina Bausch. Pendant des mois, à l’École des Sables, au sud de Dakar, une équipe d’artistes du Tanztheater Wuppertal a transmis à des interprètes de 14 pays d’Afrique l’essence du Sacre chorégraphié par Bausch en 1975. Sur le sol recouvert de terre, danseurs et danseuses s’opposent, et se livrent à une lutte sauvage et poétique jusqu’au sacrifice de l’Élue. En première partie, common ground[s] témoigne de la rencontre entre Germaine Acogny, grande dame de la danse africaine contemporaine et fondatrice de l’École des Sables, et Malou Airaudo, icône de la première heure du Tanztheater Wuppertal. Deux destins de femme et deux traditions de danse s’entrecroisent dans un duo sensible et émouvant, reflet de leurs échanges et de leur riches histoires respectives.

    • Tanztheater Wuppertal Pina Bausch
    • « Palermo Palermo » Pina Bausch
    • 22, 23, 24 et 25 février 2023 / 20 h
    • Salle Wilfrid Pelletier, Place des Arts
    • Durée 2 h 35 incluant un entracte
    • Détails et billets

    En février, c’est la troupe même de Pina Bausch, le Tanztheater Wuppertal, qui présentera « Palermo Palermo » à la salle Wilfrid-Pelletier. Les cloches de Palerme résonnent bien fort dans cette œuvre mythique de Pina Bausch, dont l’empreinte reste inégalée. La danse-théâtre à son sommet ! Pièce-charnière du répertoire du Tanztheater Wuppertal, « Palermo Palermo » fait partie d’une longue série de portraits dansés de villes dans l’œuvre de la regrettée Pina Bausch. En 1989, peu de temps avant la chute du mur de Berlin, la chorégraphe allemande, alors en résidence à Palerme, imagine un mur de briques qui s’effondre, métaphore des « murs invisibles qui existent partout dans le monde, dans nos têtes ». Sur les gravats, danseurs et danseuses à la forte individualité enchaînent une succession de saynètes, en talons hauts ou pieds nus. Secousse sismique d’une ampleur inoubliable, « Palermo Palermo » dépeint une humanité ébranlée dans une Sicile sensuelle et haute en couleur, où la rue est un spectacle permanent... Aujourd’hui, une nouvelle génération reprend le flambeau aux côtés de figures familières de la troupe pour donner un nouveau souffle aux nombreux personnages de cette création baroque et poétique. Renversant.

    Pina Bausch (1940-2009)

    Pina Bausch s’impose comme l’une des figures dominantes de la danse des 40 dernières années par sa contribution à l’influent mouvement de la danse-théâtre. Première chorégraphe de formation moderne à pénétrer l’institution théâtrale très fermée de l’Allemagne d’après-guerre, elle défraie la chronique des années 1970 avec les tableaux macabres et violents de ses premières œuvres et ses versions iconoclastes de classiques tels qu’« Orphée et Eurydice » (1975), « Le Sacre du printemps » (1975) et « Barbe-Bleue » (1977).

    Dès 1976, elle brise les codes habituels de la composition chorégraphique avec des puzzles à la narration discontinue où la danse alterne avec le jeu d’acteur et elle évacue les concepts de personnages et d’interprètes, exhumant sa matière du corps et du vécu de ses interprètes. Dénonçant avec une certaine tendresse les comportements codifiés, le jeu de la séduction et la violence de petits gestes quotidiens, elle fait de l’humour et de la dérision un antidote à la solitude, au mal de vivre et au désespoir.

    « Café Müller », « Bandonéon » et « Nelken » comptent au nombre de ses œuvres les plus emblématiques avec « Kontakhof » (présenté en 1985 au Festival international de nouvelle danse à Montréal, première ville au Canada à accueillir cette grande artiste) qu’elle a reprises avec des personnes âgées puis, avec des adolescents dont elle a documenté le processus dans le film Les Rêves dansants. Après 20 ans d’absence, à l’invitation de Danse Danse, la compagnie présente « Vollmond » à la Place des Arts en novembre 2014. Bien qu’elle soit morte d’un cancer fulgurant à l’âge de 68 ans, ses œuvres continuent à avoir une résonance à travers le monde.

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