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    « Sam et Angèle », une proposition interdisciplinaire a capella de Sovan Rochon Angélique Willkie dans «Angélique Willkie». Photo: Vanessa Fortin

    « Sam et Angèle », une proposition interdisciplinaire a capella de Sovan Rochon

    15 mars 2022, 07h10
         |      Article rédigé par Yves Tremblay     

    Intégrant danse, chant, poésie et arts visuels, le spectacle multidisciplinaire « Sam et Angèle » a été initié par le danseur et chorégraphe montréalais Sovann Rochon (Prom Tep). Il a provoqué la rencontre de trois artistes féminines pour y arriver : les performeuses Samantha Hinds et Angélique Willkie, en plus de l’artiste visuelle Laïla Mestari. La pièce intime, organique et tout en sensualité était présentée au Théâtre La Chapelle au début mars. Le Lien MULTIMÉDIA rend compte d’une discussion avec quelques-uns des créateurs après une représentation.

    Samantha Hinds. Photo : David Wong.

    Sovann Rochon se dit l’instigateur – plutôt que le chorégraphe – de ce projet bilingue, tendre et inusité. Il vient du milieu du hip hop, et est reconnu pour ses nombreuses victoires en compétitions de breaking, ainsi que pour ses présences en tant que juge également, au Québec et en Europe notamment. Il a tenté ici faire naître une création libre, selon les talents de ses trois interprètes et créatrices, leur laissant carte blanche.

    « Au début, j’ai rassemblé plusieurs artistes qui ne se connaissaient pas, raconte-t-il. Ce sont toutes des personnes que je trouvais intéressantes, avec des parcours très différents cependant. J’ai d’abord rencontré les deux artistes du mouvement, puis je les ai laissées improviser. En fait, cette première rencontre a un peu donné ce qu’on voit dans la toute dernière partie du spectacle. J’aimais l’idée et le défi d’un show a capella, mais je voulais aussi rajouter de la matière, quelque chose qui vient supporter la musique. Souvent les idées arrivent des artistes avec lesquels je travaille ; je n’arrive pas avec une grande thématique. Je veux qu’ils s’expriment aussi. Je me suis beaucoup inspiré de l’esthétique en général, pas juste des objets de Laïla [Mestari]. »

    Cette dernière a étudié les arts visuels à Concordia et entame maintenant une maîtrise en beaux-arts à la School of the Art Institute of Chicago. Elle proposait pour « Sam et Angèle » une scénographie composée d’objets textiles surdimensionnés et colorés, sur lesquels on projette (en introduction) des images et qui sont manipulés par les deux performeuses pendant la prestation.

    De son côté, Angélique Willkie a oeuvré comme danseuse, chanteuse, pédagogue et dramaturge en Europe pendant plus de 25 ans. Elle a également fait partie du trio de musique du monde belge Zap Mama. Elle enseigne maintenant à l’Université Concordia, en danse contemporaine. « Dans le processus de création, on faisait des enchaînements dès le début, explique-t-elle. C’est quelque chose qui fait que tout ce qu’on faisait était dedans [la pièce], était essayé, faisait matière, donc il n’y avait pas de hiérarchie dans les éléments. Par exemple, quand nous sommes allés marcher dans les bois, on prenait des trucs, on les ramenait, on essayait... Qu’est-ce qui se passe ? Quels sont les sons qu’on entend quand on marche dans les feuilles ?... Il y avait une sorte de same world, le monde dans lequel nous vivons et le monde de la pièce. C’est comme s’il n’y avait pas de séparation. »

    Enfin, Samantha Hinds chante et sort en solo (en 2019) un album soul, « Intro to Indigo », sous le pseudonyme Sam I Am Montolla. Elle enseigne la danse hip hop et le waacking, une forme de danse issue des clubs underground des communautés queer de Los Angeles dans les années 1970. Elle intervient également en ateliers physiques auprès de jeunes femmes dans le quartier Côte-Des-Neiges.

    Ensemble, les artistes emmènent les spectateurs dans leur imaginaire, parfois zen, parfois intempestif, à travers des danses fluides et des chansons empreintes de naturel et de spontanéité.

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